Une grande partie des personnes interrogées constatent que les menaces de tarifs et des relations avec nos voisins américains ont presque pris toute la place.

« Il parle plus des Américains, de charme et tout ça qu’il parle du Canada. C’est mon point de vue personnel ».

« Le sujet de chambre à balayer tous les autres sujets. Donc, je pense qu’il faut revenir à l’essentiel aussi ».

« C’est certain que ça a pris beaucoup de place ça une importance c’est sûr, mais ça a peut-être été démesuré quelque part ».

Certains aimeraient que les candidats parlent plus des autres enjeux.

« Les enjeux environnementaux, avec les tarifs qui prennent toute la place, on n’en a pas vu dans les plates-formes électorales. »

« Les candidats le même compte-t-il l’intention de faire et non leur parti c’est correct de parler des autres, mais qu’est-ce que tu as à m’offrir c’est ce que je veux savoir ».

« D’après moi ça serait les personnes aînées qui n’ont pas de loyer ou encore les itinérants ».

« Moi je trouve que l’avortement est une chose dont on devrait parler plus ».

« Mon pouvoir d’achat en tant que personne dans la classe moyenne ».

« Le premier qui me vient en tête, c’est l’environnement ».

Lors de la dernière élection, on parlait beaucoup d’environnement. Cette fois-ci, l’économie a éclipsé le sujet selon les gens présents lors d’une marche sur le climat. Certains partis ont reculé par rapport aux ambitions qu’ils avaient dans leur lutte au changement climatique, selon ce militant.

« oui parce qu’ils veulent ramener des projets qui ont été mis de côté et même rejetés par la population ainsi que nos différents gouvernements dans le passé. Là en ce moment on dirait que c’est le Far-west et tout le monde est ouvert à creuser des pipelines », explique le porte-parole du groupe Non-merci-pouzzolane, Jean-Marc Beaulieu.

À quelques jours du vote, certains électeurs sont encore indécis. Ils jugent qu’ils n’ont pas assez une grande perspective des candidats sur l’ensemble des questions qui seront débattues à la Chambre des communes, pour les quatre prochaines années ils craignent que l’élection se joue sur un seul enjeu.

« Tout va se jouer sur une question c’est-à-dire Trump comme quoi il est un danger et que les tarifs sont dangereux. Les gens ne devraient pas avoir peur de trop il n’est pas une menace, on a d’autres options d’autres partenaires qui le monde au complet qui s’ouvre à nous », ajoute ce jeune électeur de 19 ans.

« Je pense que le moment donné Trump ne sera plus là. Après on fait quoi ? Si on se concentre seulement sur quelque chose de temporaire et éphémère… Je crois que ça va finir par passer l’effet Trump », poursuit ce résident de Carleton-sur-Mer.

Les indécis ont encore 5 jours pour se faire une tête.