Un garçon de 13 ans crée sa propre IA à Rivière-du-Loup
Publié le 17 avril 2025 à 17:22, modifié le 17 avril 2025 à 17:22
Par: Leo Hudon
À seulement 13 ans, Harry Lévesque, élève à l’école secondaire de Rivière-du-Loup, impressionne avec son projet d’intelligence artificielle destiné à améliorer l’impression 3D. Grâce à son ingéniosité, il a remporté une bourse de 1 000 $ lors de la finale québécoise de l’Expo-sciences, tenue récemment au Cégep du Vieux Montréal.
Son invention est un système utilisant une caméra et une intelligence artificielle capable de détecter les anomalies durant le processus d’impression 3D. « Si admettons l’imprimante ne sort pas parfaitement le bon nombre de fils, ou le fil n’est pas parfaitement rond, ça peut faire un gros blob de plastique, et ça peut briser l’imprimante », explique le jeune inventeur. Grâce à son système, l’imprimante peut être arrêtée automatiquement avant que des complications ne surviennent.
Harry a décidé de rendre son code accessible à tous. « Mon code, il est libre à tout le monde, il est open source. Je veux que ce soit un problème qui est réglé au lieu d’essayer de le vendre », précise-t-il. Selon lui, c’est une façon d’aider les gens à éviter le gaspillage de plastique.
Même s’il a commencé son projet un peu en retard par rapport aux autres participants, Harry a consacré environ trois heures par jour, la semaine, et encore plus de temps les fins de semaine pour le mettre sur pied. « D’autres personnes avaient commencé en octobre leur projet d’Expo, mais moi je ne savais même pas que ça existait », raconte-t-il.
Son travail et son talent n’ont pas tardé à être remarqués. En plus de sa bourse, il a reçu le prix jeunesse en TI pour le meilleur projet en informatique, et a décroché la médaille d’argent à Mont-Joli, ce qui lui a permis de se rendre à la finale provinciale.
En prime, Harry aura la chance d’étudier pendant un an à l’université de son choix, une opportunité offerte aux lauréats des Expo-sciences. Cette expérience à Montréal, vécue en compagnie de sa mère, restera gravée dans sa mémoire. « Ça a bien été, il y avait vraiment beaucoup de projets vraiment cools, surtout les projets du cégep, comme une main robotisée », se réjouit-il.