C’est devant un parterre d’intervenants économiques et politiques qu’elle s’exprimait. Il y avait différents maires, les chambres de commerce, des représentants des pêcheurs et des producteurs agricoles, entre autres. Évidemment la guerre tarifaire était au centre des conversations.

Diane Lebouthillier veut trouver de nouveaux partenaires commerciaux que les États-Unis sans rompre complètement les ponts. Alors que pour certains, la diversification de marchés aurait dû arriver avant, Dominic Leblanc stipule qu’il est mieux tard que jamais

« je pense qu’il y a une unité à travers le pays des ministres des provinces et les représentants du milieu économique pour faire ce qu’on aurait dû faire depuis les 40 dernières années. Mais il n’y a jamais de mauvais moment de pour faire la bonne chose. Moi, je suis tout à fait optimiste », affirme le ministre du Commerce international et des Affaires intergouvernementales, Dominic Leblanc.

Actuellement la pêche, l’industrie forestière et d’autres entreprises sont dans l’incertitude. Diane Lebouthillier affirme qu’il faut enlever les freins au commerce au sein du pays.

« D’ici le mois de juillet, on doit abolir toutes les barrières au niveau fédéral. Par la suite au niveau des provinces, leur travail se poursuivra et il y a déjà certaines provinces qui ont commencé ce travail comme la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, et l’Ontario », explique la candidate libérale, Diane Lebouthillier.

Mais cette mesure comporte-t-elle des risques ?

« Il faut reconnaître la spécificité du Québec comme la langue française il n’y a aucune hésitation là-dedans. Mais, il n’y a pas de risque si le gouvernement fédéral en partenariat avec les provinces, appuie l’idée de changer plus entre nous », affirme Dominic Leblanc.

« Un entrepreneur, c’est quelqu’un qui vit avec le risque et les défis c’est ça une entreprise aussi. Donc, on va relever ces défis-là. C’est autant une demande au niveau des chambres de commerce, que des entreprises et de la municipale », ajoute Diane Lebouthillier.

Selon le directeur général de GîmXport qui œuvre dans l’exportation en Gaspésie, le contexte actuel tarifaire et électoral apporte une écoute particulière de la part des candidats.

« Peu importe le parti qui est en place, c’est important d’amener les enjeux. Donc, quand on a l’opportunité de le faire avec les parties moi je trouve que c’est un devoir d’être présent on a pu apercevoir que monsieur Leblanc connaissait bien notre réalité parce qu’il y a des similitudes avec sa région. Donc, personnellement j’ai trouvé la rencontre très pertinente d’aujourd’hui », précise le directeur général de GîmXport et maire de Grande-Rivière, Gino Cyr.

Par ailleurs, lors de la rencontre, il a aussi été question des emplois, des infrastructures et de l’immigration.