C’est avec colère et tristesse que la directrice de la garderie Kids Korner a appris la nouvelle, vendredi. La garderie qui se situe au deuxième étage du Centre aquatique devra fermer ses portes sans avoir pour l’instant de plan B.

« Ça affecte 50 vies, m’incluant et mon personnel et tous les enfants. En ce moment, nous manquons de place en garderie. Donc, en fermer une qui a 41 places est quand même difficile. » – Helen Henry, directrice de la garderie Kids Korner à Bathurst

Leur souhait est d’avoir la possibilité de rester sur les lieux tant qu’ils n’ont pas trouvé de nouvel emplacement. Leur départ est planifié pour juillet. Il s’agit d’une énorme tuile qui tombe sur la tête des parents.

« C’est très difficile de trouver une place en garderie en ce moment. Ça va d’une à trois années d’attente. Donc, je dois trouver un nouvel emploi et quand j’aurai trouvé un nouvel emploi, il faudra que je trouve une place en garderie… » – Ann Moreau, mère d’un enfant qui fréquente la garderie Kids Korner et employée de la garderie Kids Korner

Pour ce qui en est de la piscine, il s’agit d’une bonne nouvelle. La piscine menaçait de fermer pour des raisons de pertes d’argent et de manque de volontaire pour s’en occuper. Selon la municipalité, le fait que les employés municipaux s’occupent de la piscine rendra cette dernière plus facile à gérer et moins coûteuse. La mairesse n’a pas voulu s’avancer à savoir si les prix d’utilisation de la piscine allaient fluctuer. Malgré l’acquisition du Centre aquatique par la Ville, l’attention est virée sur le Centre K.C. Irving pour le futur.

« Le but c’est d’avoir une nouvelle piscine. L’important tout de suite, c’est pour ne pas que la piscine ferme. On a des jeunes qui fréquentent. On a des personnes âgées qui utilisent la piscine. La piscine est très utilisée. » – Kim Chamberlain, mairesse de Bathurst

Le plan demeure toujours de voir une nouvelle piscine être bâtie adjacent au Centre K.C. Irving. Le bâtiment d’environ 51 millions de dollars pourrait accueillir un bassin de huit couloirs, d’après une étude qui avait été réalisée il y a près d’un an par une firme d’experts spécialisée dans les infrastructures sportives.