Nouveau en politique fédérale, mais fort de son passage en campagne municipale à Québec, il dit ne pas craindre les défis. Il veut être une voix dynamique pour la région et offrir une vision entrepreneuriale.

« Je suis un gars qui est capable d’amener plus loin justement les idées que j’ai et les idées que les gens me parlent. Alors c’est pour ça que je suis rendu là dans ma carrière. Je suis un homme d’affaires, très investi. J’ai été très présent pour le sport et l’activité physique pendant la période pandémique. Il est rendu pour moi le temps de m’investir en politique fédérale », indique l’homme.

Il a été approché initialement par le parti Conservateur, avoue-t-il. Le candidat n’a pas hésité lorsqu’on lui a présenté sa circonscription.

« Ça commence à Lac-Beauport et ça se termine à la traverse à Tadoussac. Je me suis dit : crime, c’est une place qui est incroyable. C’est sportif, c’est la nature, c’est le tourisme, c’est une place qui est historique aussi. Fait que je me suis dit : c’est là que je veux aller, ça me ressemble. On va le faire », dit-il

Depuis sa nomination, il sillonne activement le territoire, multipliant les rencontres et posant ses pancartes électorales avec ses bénévoles. Sa campagne a connu un imprévu avec la démission en bloc de l’exécutif local.

« Je ne suis vraiment pas au courant de ce qui s’est passé avant ma nomination. Moi, j’ai travaillé avec le Conseil national du parti. On m’a donné la circonscription. À partir de là, ce qui s’est passé avant, je le sais pas. Par contre, je fais du terrain, je me rends compte qu’il y a eu un travail qui a été fait avant mon arrivée. Je pense que ça a été fait par des gens de cœur. C’est ça que je veux continuer », souligne ce dernier.

Sur le plan politique, Gabriel Hardy met de l’avant une vision axée sur le développement économique, le tourisme, l’agriculture et l’immigration :

« Oui, l’économie, tout ce qui va être vraiment de ce côté-là m’intéresse beaucoup. Le tourisme, l’agriculture, voir comment on est capables d’améliorer les politiques fédérales. On est dans une ère de changement, on se le cachera pas. Donc, dans cette ère-là de changement, dans les tensions qui se passent présentement avec nos voisins du Sud, la politique conservatrice va devoir se tourner vers l’avenir, vers toute l’économie de marché qui va être ouverte sur la planète entière. »

Pour lui, cette circonscription est un joyau qui mérite qu’on lui consacre toute son énergie.