Selon le directeur général de l’organisation, Mitchell Dion, l’entreprise répond aux exigences formulées par Tourisme Charlevoix en décembre dernier. Un plan de relance a été présenté en janvier.

« Si nous n’avions pas confiance qu’une refonte de la gouvernance est en cours, nous n’accorderions pas cette aide », soutient M. Dion.

L’essentiel de la contribution proviendra d’une portion de la taxe sur l’hébergement perçue auprès des entreprises touristiques locales. Ce sont elles qui déterminent l’utilisation des fonds. Dans ce dossier, les secteurs de Petite-Rivière, Baie-Saint-Paul et La Malbaie ont choisi de soutenir la relance du train.

« Ce sont les acteurs du milieu qui ont exprimé leur volonté d’appuyer financièrement le projet. Nous leur avons laissé le soin de se positionner », précise M. Dion.

L’aide est toutefois conditionnelle au respect de trois critères, dont une utilisation exclusive des fonds pour des actions de marketing, et le caractère non renouvelable de l’appui. Tourisme Charlevoix insiste sur le fait que Réseau Charlevoix devra, à terme, assurer sa propre viabilité.

Selon un document rédigé par la directrice générale de Réseau Charlevoix et transmis par la Ville de Baie-Saint-Paul à un citoyen, l’aide régionale s’élèverait à 75 000 $. Une contribution supplémentaire de 50 000 $ du Secrétariat à la Capitale-Nationale pourrait s’ajouter, à condition qu’un soutien du milieu soit également confirmé, indique le même document.