Beaulieu culturel du Témiscouata : Mission accomplie pour Le Grand Bazar
Publié le 11 avril 2025 à 12:54, modifié le 11 avril 2025 à 15:18
Par: Francis Gallant
Samedi dernier avait lieu la première édition du « Grand Bazar » culturel au BeauLieu culturel du Témiscouata .
La rencontre pour mettre en valeur les artistes et artisans de la région a attiré près de 150 visiteurs.
« On a voulu rassembler tout ce beau monde-là pour leur donner une vitrine et de montrer ce que l’on sait faire au Témiscouata », débute la directrice du BeauLieu culturel du Témiscouata, Annie Desrochers.
Le centre de diffusion et de création a fêté ses 10 ans l’an dernier. La journée était significative et propice pour inviter les talents d’ici et d’encourager l’achat local.
« On a des auteurs, des artisans de l’art textile. On a Le Tremplin qui est ici », souligne Annie Desrochers.
« Je suis venu avec les fermières de Notre-Dame. Notre table est pleine, il y a beaucoup de stock », dit Nicole Dubé, responsable du cercle des fermières de Cabano.
Une quinzaine d’exposants ont présenté dans la grande salle, leurs créations originales passant des arts visuels à l’artisanat et plus encore. Une occasion unique de créer des liens dans la communauté.
« On en a conclu que c’était un besoin. Ça n’a pas été long qu’on ait comblé tous nos espaces », précise la directrice du Beaulieu culturel.
« Je suis contente. Je placote, on discute. J’échange avec des gens », lance Véronique Dussault, une artiste illustratrice.
« Les gens prennent le temps de s’informer de ce qu’on fait », ajoute l’auteur de Fais le mâle, mais fais-le bien! slameur-humoriste, Éric Trudel.
Un événement similaire avait eu lieu avant la construction du Beaulieu culturel.
« Il y a eu un grand Bazar ici qui s’est fait, une vente à l’Encan aussi ou la communauté à embraqué et c’est ce qui a permis la réalisation de ce beau projet-là », dit l’organisatrice du Grand Bazar, Annie Desrochers.
Un encan silencieux tenu dans le hall d’entrée a permis aux visiteurs de dénicher des trésors à petits prix.
« Il y a aussi beaucoup de matériel qu’on avait accumulé des encans précédents que l’on ressort pour le public », selon la directrice du Beaulieu culturel.
« On aime ça aller voir ce que les autres personnes font. Ça nous donne des idées », constate Nicole Dubé du cercle des fermières régionales.
Dans le contexte actuel, l’événement a pris tout son sens.
« Ce n’est pas toujours facile la culture, que ce soit n’importe où », observe l’auteur Éric Trudel.
« Les coupures on les ressent à tous les niveaux. On doit se prendre en main, nous les acteurs culturels. On fait de belles choses, mais on ne peut plus dépendre des subventions du gouvernement », termine Annie Desrochers.
En réponse au succès, l’équipe souhaite organiser une seconde édition, l’an prochain.