Autisme : deux livres ont été publiés pour faciliter l’emploi
Publié le 7 avril 2025 à 16:51, modifié le 7 avril 2025 à 16:51
Par: Alex Delcourt
Deux livres ont été lancés aujourd’hui pour aider la relation entre les personnes autistes et les employeurs. Les deux guides sont une idée d’Autisme Péninsule acadienne.
Il peut parfois être difficile pour une personne vivant avec le trouble du spectre de l’autisme de se trouver un emploi, encore aujourd’hui. Selon Autisme Péninsule acadienne, c’est rarement une question de volonté, comme en témoigne ce jeune homme.
« J’ai envie de travailler. J’ai envie de donner à 100 %. J’ai envie d’aider les gens. J’ai toujours été naturel pour aider les gens. » – Gabriel LeBouthillier, collaborateur dans l’écriture des livres
Afin d’aider cette communauté à trouver des emplois adaptés, l’organisme a lancé un projet en partenariat avec des experts du milieu afin de créer deux guides. Un pour les employeurs, et l’autre pour les personnes autistes.
« Sensibiliser, oui, éduquer, oui. Il y a du matériel éducatif, il y a de l’information. Le guide « J’ai embauché une personne autiste » est là pour accompagner et outiller les employeurs et les personnes qui vont les embaucher ou les accompagne. » – Liette Lanteigne, directrice général de Autisme Péninsule acadienne
Les guides pour les employeurs auront une importance capitale, selon certains qui ont contribué à l’écriture des deux livres. La conférencière spécialisée dans les enjeux entourant l’autisme, Valérie Jessica Laporte, explique qu’il peut être parfois difficile pour un employeur de déceler les détails qui peuvent impacter les personnes autistes.
« Dans ces guides-là, ce qu’on a essayé d’aller voir, ce sont vraiment toutes les petites choses autour qui peuvent permettre à la personne autiste d’appliquer ses compétences directement en milieu de travail. On a mis ça facile, on a mis ça engageant. » – Valérie Jessica Laporte, conférencière et fondatrice de Bleuet atypique spécialisé dans le domaine de l’autisme
Dans la Péninsule acadienne, la cause demeure un enjeu.
« Il n’y a pas de programme spécifique pour eux. On les aide comme on peut avec les ressources qu’on a. On réussit quand même assez bien, considérant que les programmes n’existent pas. » – Liette Lanteigne, directrice général de Autisme Péninsule acadienne
Le Nouveau-Brunswick est la province canadienne comptant le plus grand nombre de jeunes de moins de 17 ans atteints du trouble du spectre de l’autisme, selon Statistiques Canada.