Fédérales 2025 : Diane Lebouthillier en quête d’un quatrième mandat
Publié le 3 avril 2025 à 15:09, modifié le 3 avril 2025 à 16:34
Par: Louis-Philippe Morin
La nouvelle circonscription Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine-Listuguj offre beaucoup de défis à ses candidats : le territoire est vaste et les communautés nombreuses… Une tâche qui ne rebute pas la candidate libérale, Diane Lebouthillier, en quête d’un nouveau mandat.
Élue au Parlement depuis 2015, Diane Lebouthillier essaie de remporter un quatrième mandat, mais cette fois dans une circonscription agrandie. La politicienne, n’est pas visible sur les pancartes électorales. Elle n’en a pas déployé et souhaite privilégier les rencontres sur le terrain.
« Je sais qu’il y a une inquiétude aussi pour les gens du secteur de Matane, et du secteur d’Avignon… Dans un aussi grand comté, d’être oubliés. Comme je vous l’ai dit, moi je l’ai vécu, au début en 2015, avec les Îles-de-la-Madeleine. Je peux vous dire, aller voir les gens des Îles, ils vont vous dire que personne n’a été oublié. », affirme la candidate libérale dans Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine-Listuguj.
Issu du milieu communautaire, elle a fait le saut en politique, et avait été nommée à la tête du ministère du Revenu. Puis, il y a 18 mois, elle est devenue la première Québécoise à être désignée ministre des Pêches et des Océans… Mais ces réussites ne comptent pas pour la candidate. Cette campagne, elle la mène comme si c’était la première.
« Une campagne électorale, ça nous permet d’être en contact avec la population et d’écouter les gens… C’est surtout ça une campagne électorale. Au niveau des enjeux, actuellement, c’est de rassurer la population sur le fait… Surtout avec ce qui se passe avec nos voisins du Sud, avec les États-Unis. », poursuit, madame Lebouthillier.
Et justement… pour faire face à la menace du poids américain sur notre économie, la libérale se veut rassurante : elle fera tout en son pouvoir pour aider à la diversification économique de la région… la clé, selon elle, pour permettre à la Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine de tirer leur épingle du jeu.
« On a des entreprises qui veulent avoir accès au marché canadien. On va pouvoir le faire. J’ai toujours dit que ce n’est pas normal pour moi que ce soit plus facile d’acheter du homard en Chine, que d’acheter du homard à Toronto ou en Colombie-Britannique. Tout ce travail-là est à faire. », propose la candidate libérale.
La candidate libérale a la région tatouée sur le cœur. Pour elle, il faut donner l’opportunité à la jeunesse et à l’immigration de fonder leur famille ici. Il y a de l’emploi, il y a des opportunités… mais pas de logements.
« Et on parlera aussi d’infrastructures municipales. On ne peut pas bâtir de logements si on n’a pas de réseaux d’aqueduc qui sont fiables… Des réseaux d’égouts. Il y a aussi la gestion des matières résiduelles. C’est pour ça que ça devient important que les trois paliers de gouvernement, le municipal, le provincial et le fédéral, on mette en place ces mesures-là pour justement, faire en sorte de créer du logement et des opportunités chez nous. », termine la politicienne.
Bien que tout cela n’ait rien de scientifique, le site Internet Québec 125 place les libéraux devant les bloquistes… Voyons voir si la tendance se maintiendra jusqu’au 28 avril.