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Places en garderie : un objectif toujours pas atteint

Publié le 1 avril 2025 à 08:48, modifié le 1 avril 2025 à 08:48

Par: Félix Côté

Le 31 mars est une date importante pour les Familles. Il y a près de 4 ans, la Coalition Avenir Québec s’était donnée pour objectif d’avoir une place en garderie pour chaque enfant à partir d’aujourd’hui.

En 2021, le gouvernement de la CAQ promettait la création de 37 000 places en garderie au Québec et donc une place par enfants. Aujourd’hui à échéance, 31 000 enfants au Québec n’ont toujours pas de places en garderie.

Selon le député des Îles-de-la-Madeleine Joël Arseneau, il s’agit d’une promesse brisée de la Coalition Avenir Québec.

« Les parents ce qu’ils disent c’est qu’on veut une place pour tous les jeunes de la même façon queue lorsqu’on les inscrit au primaire et au secondaire. On veut une place en CPE. Actuellement il y a à peu près 30 000 jeunes qui n’ont pas de place », explique le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau.

Outre les nombreuses places manquantes dans la région, la porte-parole du Parti Québécois estime qu’il y a du travail à faire pour rendre les milieux de travail plus attractifs.

« Les éducatrices se former, on les a vus quitter le réseau parce qu’ils ont eu de meilleures opportunités d’emploi ailleurs dans tout autre domaine comme les centres de service scolaires ou elles sont mieux payés pour le service de gardes à l’école par exemple », ajoute Joël Arseneau.

Selon les différents CPE contactés, l’obstacle principal est lié au manque d’éducatrice. De nouvelles places existent, mais il n’y a pas assez de personnel pour les maintenir. Selon la Table de concertation féministe, la reconnaissance du métier et le salaire ne sont pas attrayants.

« Dans le contexte actuel pour les éducatrices de CPE sont en grève, on continue à faire tourner cette roue là où les métiers traditionnellement féminins sont sous reconnu, sous-payés et des conditions de travail inacceptable pour un travail qui est l’un des plus importants de notre société. Je lui de participer à l’éducation de nos enfants », mentionne la coordinatrice de la Table de concertation féministe GîM, Nastassia Williams.

Mme Williams ajoute que la situation actuelle engendre un recul de la condition féminine.

« Il y a parmi elles des femmes qui sont des travailleuses de la santé ou de l’éducation. Plusieurs n’ont pas de place en service de garde et elle pourrait retourner travailler si le gouvernement mettait les efforts nécessaires et considérant que le travail des femmes et que le travail des parents est essentiel dans la société ».

Selon la ministre de la Famille, les besoins dans la région seront comblés en 2027 avec 291 nouvelles places. Selon Joël Arseneau, difficile de croire ces nouvelles promesses considérant que celle d’il y a 4 ans n’a pas été honorée.