Une victoire symbolique pour la Coalition Union 138.

« Que l’Assemblée nationale reconnaisse que la Côte-Nord est géographiquement enclavée et que la construction d’un pont est nécessaire pour son désenclavement », indique le député du Parti québécois, Joel Arsenault.

L’avis de motion sans préavis, présenté par le PQ ce matin, a été adopté à l’unanimité.

« On ne fait pas de politique avec ce dossier-là, mais évidemment, chaque fois que le dossier est dans l’actualité, il y a des gens qui s’intéressent à ce projet-là. Ben, nous, comme coalition, ça nous convient », mentionne le porte-parole de la Coalition Union 138, Guillaume Tremblay.

Celle-ci demandait notamment que le gouvernement prenne acte du large consensus et de la mobilisation citoyenne autour de ce projet.

« Qu’elle demande au gouvernement de dévoiler l’étude d’opportunité qu’il a en sa possession », a lu le député dans le Salon bleu.

L’engagement de Québec a bien été pris afin que l’étude d’opportunité, attendue depuis longtemps, soit rendue publique.

« Le gouvernement et Geneviève Guilbault se sont engagés à nous la présenter, et ça, ben, on va continuer à mettre la pression nécessaire pour qu’on soit capables d’avoir le résultat le plus rapidement possible », dit M. Tremblay.

Comme L’Isle-aux-Coudres, la Côte-Nord a également été affectée par une grève des officiers à la traverse de Tadoussac. Elle s’est conclue hier soir.

« On laisse la négociation se faire correctement. On souhaite que les travailleurs puissent obtenir de bonnes conditions de travail et, pour nous, c’est un enjeu qui n’est pas du tout en lien avec notre projet », poursuit-il.

La précarité économique liée à la guerre tarifaire inquiète-t-elle le regroupement ?

« La réalisation d’une infrastructure comme ça, faut la voir à long terme. Imaginez, s’il y a 30 ans, on avait construit ce pont-là, puis il y a eu toutes sortes de contextes budgétaires au cours des 30 dernières années, ça va être la même chose au cours des 30 prochaines », répond le porte-parole.

Des nouvelles suivront très bientôt. La Coalition se dit impatiente.

« On attend, d’une semaine à l’autre, de recevoir un téléphone », mentionne ce dernier.