Un moment qui restera gravé dans l’esprit des gens qui habitent Amqui. Il est encore difficile, pour ces citoyens, de revenir sur cet évènement sans être émus.  Ce sont des souvenirs douloureux pour l’ensemble de la communauté et des familles touchées par le drame.

Le 13 mars 2023… Alors que la journée se termine, le drame survient à Amqui. Déboulant la rue principale de l’endroit, Steeve Gagnon, à bord de sa camionnette – dont il se sert comme d’un bélier – fauche la vie de trois personnes… en blesse 8… et laisse une communauté ébranlée pour la vie.

« On ne peut pas oublier. Moi cette journée-là jet marcher et j’ai rencontré les gens qui se sont fait frapper. Donc, on ne peut pas oublier ça », raconte cette dame d’Amqui.

« On reste marqué et ça nous marquera probablement encore bien longtemps », ajoute cette résidente d’Amqui.

Afin de tenter de gagner un peu de quiétude, un espace pour commémorer cette tragédie a été inauguré cet après-midi. Pour les politiciens… touchés aussi par ce souvenir, il est important de se rappeler cet événement, pour conscientiser la population.

« Cette tragédie, à présent, fait partie de l’histoire d’Amqui. C’est une journée qu’on aimerait oublier mais qu’on aimerait surtout qu’elle ne se soit jamais produite », avoue la mairesse d’Amqui Sylvie Blanchette.

La commémoration fait partie du deuil de la Ville et des familles c’est pourquoi l’ensemble de la population se sent concerné

Même si les années s’écoulent, il est toujours difficile de tourner la page sur cet événement.

« Je ne croyais pas que ça aurait pu se produire à Amqui. On n’y croit pas, c’est terrible. Il y a des gens qu’ils sont encore endeuillés. Ce sont tous des gens qu’on connaît. C’est des gens de la région. On ne peut pas faire autrement. Ça nous atteint », metionne cette résidente d’Amqui.

Malheureusement, plusieurs témoins de cette attaque insensée, dont la vie a basculé le 13 mars 2023, devront encore une fois se remémorer tous les détails de cette tragédie, lors du procès de Steve Gagnon… qui doit s’ébranler en mai prochain.

« Ces personnes-là qui essaie de fermer la plaie, la cicatrice, qui essaie de vivre avec ça. Elles sont obligées de retourner à l’intérieur. Ils doivent revivre les événements. Je trouve ça atroce. Les gens ne devraient pas avoir à vivre ça », conclu la mairesse.