Un projet qui totalise 4 millions de dollars, grâce à l’appui de la MRC de Témiscouata et des municipalités de Saint-Juste-du-Lac et de Dégelis.

Un investissement qui roule

Ce nouvel aménagement offrira 16,5 kilomètres supplémentaires de piste en poussière de pierre, une extension qui promet d’attirer encore plus d’amateurs de vélo. Un choix stratégique, puisque les cyclotouristes dépensent six fois plus que tout autre type de touriste.

« Mais là, on se permet de faire le tour d’une partie du lac Témiscouata pour le secteur sud. Donc c’est extrêmement intéressant. C’est un ajout significatif au niveau de l’offre touristique. » — Serge Pelletier, préfet de la MRC de Témiscouata

Le projet comprend aussi de nouvelles aires de repos et des points de vue en bordure du majestueux Lac Témiscouata. Une façon d’encourager les visiteurs à prendre le temps de découvrir la région, tout en profitant d’un cadre naturel exceptionnel.

Une collaboration essentielle

Ce développement ne s’est pas fait pas seul. Il s’appuie sur un travail de concertation qui inclut la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk

« Le lac Témiscouata est un endroit très symbolique pour la Première Nation, parce que nos ancêtres venaient y transmettre le savoir sur la taille de pierre. » — Larry Jenniss, directeur général de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk

Les cyclistes auront toujours accès au circuit « D’une rive à l’autre », une boucle de 24 kilomètres qui permet de traverser le lac grâce à la navette L’Épinoche et au traversier NM Corégone.

« On croit beaucoup au potentiel récréotouristique ici. On a un des plus beaux lacs du Québec. Il fallait poser un premier jalon. » — Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata

Et après? La phase 2 déjà dans les esprits

Si l’annonce réjouit les élus et les acteurs du milieu, plusieurs se posent déjà la question : et la phase 2?

« On est là pour longtemps. Il faut que la région puisse naturellement absorber l’ensemble. Donc la piste cyclable, c’est un bon moment pour le faire. » — Martin Soucy, pdg de la Sépaq

Pour la MRC de Témiscouata, ce projet n’est qu’un début.

« C’est une première étape. On espère davantage pour les prochaines années! » — Serge Pelletier, préfet de la MRC de Témiscouata

Du côté de Tourisme Bas-Saint-Laurent, le message est clair :

« Nous, on commence une étape à la fois. Et suite à cette annonce, on commence à travailler sur le reste. »

Et le reste?

« La phase 2! » — Pierre Lévesque, directeur général de Tourisme Bas-Saint-Laurent

Les travaux préparatoires et les inventaires archéologiques débuteront dès l’été prochain, et le projet sera complété pour l’été 2027.