Un semblant de déjà-vu pour le Fairmont Le Manoir Richelieu et La Malbaie.

« C’est beaucoup de travail, ça s’accélère un petit peu maintenant, bien évidemment, mais c’est beaucoup de travail et beaucoup de fierté. On sort d’une semaine de relâche extrêmement occupée », explique le directeur général de l’établissement, Emmanuel Perot.

Dans les environs de l’hôtel, les préparatifs pour cet événement sont en cours depuis ce matin. Le dirigeant de l’hôtel se dit honoré par le choix du Canada, soulignant que cet événement mettra en valeur Charlevoix.

« Ça a d’énormes retombées, non seulement économiques, mais aussi pour la visibilité et la reconnaissance de La Malbaie et de Charlevoix. On est très contents et je pense effectivement que récupérer cet événement, sept ans après, c’est assez rare », souligne-t-il.

La réunion de trois jours réunira les sept ministres des Affaires étrangères des pays du G7, dont le secrétaire d’État américain, Marco Rubio. Accompagnés de leurs équipes, le passage de ces politiciens sera potentiellement bénéfique pour l’économie locale.

« Ces gens-là doivent se loger, se nourrir, etc. Donc, c’est certain que cela entraînera des retombées intéressantes pour notre région », indique le directeur général de Tourisme Charlevoix.

Pour le maire de La Malbaie, c’est une belle occasion pour que sa ville rayonne à l’international.

« Des partenaires comme le Fairmont Le Manoir Richelieu permettent d’avoir des événements d’envergure comme celui-ci. C’est un bel événement, et nous allons suivre cela de près », indique Michel Couturier.

La réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 comprendra des discussions sur le maintien du soutien à l’Ukraine, sur la situation au Moyen-Orient et sur la stabilité dans la région indo-pacifique.

« Je n’entends pas vraiment parler de manifestations. On n’a pas été avertis de manifestations d’envergure. Tout se passe bien », ajoute l’élu.

L’événement amènera son lot de forces policières et la présence de la GRC. Cependant, le niveau de sécurité sera bien différent de celui du sommet de 2018.