Ce sont des dizaines de millimètres d’eau qui seront tombées d’ici les 24 heures prochaines sur la région, selon le directeur régional de la Sécurité civile de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

« C’est beaucoup de pluie qu’on a reçu dans les derniers jours. On anticipait un 40 à 60 millimètres de pluie tout format confondu, avec le verglas qu’on a eu dans la nuit de mercredi à jeudi », explique Félix Caron.

Vendredi matin, plusieurs équipes du ministère des Transports ainsi que leurs partenaires s’affairaient à déboucher certaines canalisations en bordure des routes provinciales, à l’aide de la machineries lourdes.

« C’est surtout au niveau des infrastructures de drainage autant de la route 132 que des réseaux routiers municipaux, avec le mélange d’eau, de glace, glace et slush qui peuvent avoir réduit l’écoulement d’eau », mentionne le directeur régional de la Sécurité civile.

La présence du couvert de neige sur l’ensemble des rivières de la péninsule gaspésienne a permis d’absorber les quantités d’eau reçues et d’éviter des inondations importantes.

« On n’anticipait pas de mouvements de glace ni d’inondations à partir des principales rivières. Mais les plus petits cours d’eau peuvent réagir plus rapidement aux importantes précipitations qu’on a reçu et peuvent engendrer des conséquences mineures. »

La route du Parc de la Gaspésie a aussi dû être fermée jeudi soir en raison d’une avalanche.

« Dans le secteur aussi de la Haute-Gaspésie, il y a eu une fermeture préventive en raison des risques d’avalanche, mais sans conséquences pour tous les deux », souligne aussi M.Caron.

 « Ça ne fait pas trop bon ménage. On avait eu deux belles tempêtes et on était préparés pour faire une belle fin de semaine, mais là la pluie vient nous déranger un peu », lance Jean-Pierre Querry, le président du club de motoneige Les Chevaliers de New Richmond.

Ces précipitations de pluie causent aussi des maux de tête à certains organismes. La majorité des centres plein air et de ski de la région ont été contraints de suspendre leurs activités pour une période indéterminée.

Les sentiers de motoneige sont aussi impraticables.

Malgré tout, Jean-Pierre Querry reste optimiste. La saison ne tombe pas à l’eau pour autant.

« On sait qu’on est dans la baie-des-chaleurs et le long des côtes, c’est plus doux et la neige est plus portée à fondre plus vite. Mais si on va dans les terres et qu’on part de la station Pin Rouge pour aller à la cache, à partir de 595, on va l’ouvrir tout probable en fin de semaine. »

Malgré les accumulations d’eau sur la chaussée, la Sûreté du Québec ne rapporte aucun incident majeur.

Crédit photo de l’avalanche: Geneviève Bois