Joey Boardwine : la lutte au cœur du jiu-jitsu brésilien
Publié le 5 mars 2025 à 17:07, modifié le 5 mars 2025 à 17:07
Par: Nathanael Paul
Joey Boardwine, un ancien entraîneur de lutte NCAA Division 1, était de passage à Rivière-du-Loup pour un séminaire à l’Académie BJJ, samedi dernier. Originaire de la Californie, Boardwine a partagé sa passion et son expertise avec des adeptes de jiu-jitsu brésilien de l’Est-du-Québec, mettant en lumière l’intégration de la lutte au jiu-jitsu.
Avec plus de 40 ans d’expérience, Joey Boardwine est bien plus qu’un simple entraîneur. Ses conseils ont offert une perspective unique aux pratiquants de jiu-jitsu qui cherchent à comprendre comment appréhender un lutteur expérimenté et intégrer la lutte à leur propre style de combat.
Selon lui, l’expérience à Rivière-du-Loup a été un moment mémorable : « C’est plaisant comme ambiance. Je viens de la Californie alors c’est assez rare d’enseigner en voyant de la neige dehors. C’est vraiment un bel événement. »
Bien que son nom ne soit pas forcément connu au Québec, Joey Boardwine est reconnu pour son impressionnant parcours d’entraîneur. Guillaume Jean, l’initiateur de l’événement, souligne : « Ce n’est pas un nom vendeur parce qu’il n’est pas champion. Mais si tu regardes son bagage d’entraîneur, c’est assez fou. » Une expérience qui a marqué les 24 élèves présents, dont le propriétaire de l’Académie BJJ de Rivière-du-Loup, Sébastien Côté.
Sébastien Côté a exprimé sa gratitude d’avoir un instructeur avec une approche axée sur la lutte : « On reste toujours un étudiant en jiu-jitsu. Il y a toujours de nouvelles techniques à apprendre. Quand on voit un instructeur qui amène une approche de lutte, c’est assez rare à Rivière-du-Loup. On est contents de pouvoir ajouter cela à nos cartes. » Pour beaucoup, la fusion entre ces deux disciplines était un aspect novateur et bénéfique de ce séminaire.
Une opportunité unique à Rivière-du-Loup
Joey Boardwine n’est pas seulement un entraîneur, mais aussi le propriétaire de Destination Jiu-Jitsu, une entreprise qui organise des camps tout inclus avec des légendes du sport. Cette fois-ci, les participants ont eu la chance de bénéficier de son expertise directement dans leur propre région, un privilège qu’ils n’ont pas pris à la légère.
Joey admet cependant que sa maîtrise du français n’est pas parfaite : « Mon français est vraiment mauvais. J’étais inquiet de ne pas pouvoir bien communiquer, mais mes élèves parlent tellement bien en anglais. Ils m’écoutent avec attention et prennent tous mes conseils. »
Les élèves présents étaient clairement ravis de l’opportunité d’apprendre auprès de Joey. William Gachon, un participant qui avoue ne pas être un expert en jiu-jitsu, mais qui apprécie profondément la lutte, a ajouté : « Je ne suis pas un expert en jiu-jitsu, mais j’aime beaucoup la lutte. D’avoir la chance de rencontrer quelqu’un comme Joey, je n’allais pas rater ça. »
Guillaume Jean a constaté l’enthousiasme du groupe : « On le voit dans leurs yeux. Ils apprécient, ils posent des questions et ils sont intéressés. Je pense qu’ils sont conscients du privilège qu’ils ont d’avoir ça dans leur cour. »