La saison dernière a été écourtée en raison des faibles précipitations. Cette année les adeptes de motoneige sont gâtés.

« C’est le jour et la nuit. L’année passée, vers le 15 février, on avait arrêté. Depuis que la neige a commencé à tomber, oui, il y a plus d’achalandage », souligne un motoneigiste.

« C’est beau, les sentiers sont bien grattés, tout va bien », constate sa femme.

Les quelques soixantaines de centimètres reçus en février en plus de ceux tombés en janvier ont littéralement relancé la saison de la motoneige. La fréquentation dans les relais de motoneige le prouve.

« Les sentiers ont été super beaux, les damiers ont fait du beau travail le soir, le froid nous a aidés », précise Alain Bugeault, locataire du Relais, Les Aventuriers.

Selon le club de Saint-Modeste, la fréquentation a augmenté de près de 35% comparativement à l’hiver précédent. Les membres sont aussi beaucoup plus nombreux. Les motoneigistes constatent un plus grand achalandage en sentier comparativement à la saison dernière.

« Il y a beaucoup de touristes qui sont descendus ici aussi. »

« Surtout les États-Unis, mais il y a beaucoup d’achalandage de l’extérieur. »

« J’étais ici à Rivière-du-Loup cette semaine et ça parlait anglais tout le tour de nous », selon, les différents motoneigistes.

« C’est plus que le double de l’an passé où l’on avait eu trois semaines de motoneige touristique », dit Pierre Lévesque, pdg, de Tourisme Bas-Saint-Laurent.

Le bilan est tout aussi positif pour le secteur hôtelier.

« On est à une nuitée de plus que 2020, notre plus grosse année de motoneige au mois de février. Vous avez juste à faire le tour de l’hôtel, vous allez constater qu’il y a beaucoup de remorques et beaucoup de plaques américaines aussi », précise Joanna Lortie, Vice-Présidente de l’Hôtel Universel de Rivière-du-Loup.

Tourisme Bas-Saint-Laurent est confiant que la région pourrait profiter de la situation aux États-Unis. 20% des Québécois avaient choisi de visiter nos voisins américains, selon un sondage.

« Déjà la moitié avait annulé et dans cette moitié qui avait annulé l’autre moitié désirait venir au Québec. Ça ressemble 1,6 milliard de plus de retombées qui était déjà estimé pour la saison estivale avec les Québécois », dit Pierre Lévesque de Tourisme Bas-Saint-Laurent.

« Je pense même que les Américains vont venir au Canada par ce que le taux de change est exceptionnel puis en plu, ils ne sont pas tous « Trumpis ». J’ai hâte de voir ça », pense Joanna Lortie de l’hôtel Universel de Rivière-du-Loup.

Mais tout reste à confirmer…

« Est-ce que les gens vont avoir le même dollar de loisir ? Il y aura peut-être des pertes d’emplois et ralentissements économiques », termine Pierre Lévesque.