L’espoir était bien présent…Cependant, Petite-Rivière, comme plusieurs municipalités du Québec, devra encore patienter.

« Nous sommes partenaires du centre de services scolaires, mais, bien sûr, c’est le gouvernement qui détient les leviers de décision, et il semble avoir mis ce projet de côté en raison de contraintes budgétaires. Voilà où nous en sommes », explique le maire, Jean-Guy Bouchard.

Le projet, d’une valeur estimée à près de 20 millions de dollars, devait se dérouler en deux phases. La première prévoyait la construction d’une infrastructure sportive et d’un bâtiment récréatif à l’école primaire Saint-François, tandis que la seconde visait la requalification de l’école elle-même. Malgré ce retard, le maire demeure optimiste.

« J’ai entendu le ministre Drainville affirmer que les projets en cours ne sont pas abandonnés, mais simplement reportés. Je pars donc du principe que ces projets ne sont pas oubliés », ajoute l’élu.

Jean-Guy Bouchard, qui sollicite un second mandat, a d’ailleurs fait de ce dossier l’une de ses priorités.

« Je vais continuer à exercer des pressions sur le gouvernement pour que ce projet devienne une priorité. Toutefois, nous avons déjà un appui moral au niveau provincial », souligne le vétéran de la politique.

Une année marquante pour la municipalité

La municipalité aurait souhaité annoncer la réalisation de ce projet lors de son 350e anniversaire, mais le maire rassure les citoyens : ils ne seront pas déçus. Le 19 janvier dernier, une messe de bénédiction marquait le début des festivités, et chaque aspect de l’histoire du territoire sera mis en valeur au cours de l’année.

« Nous voulons faire revivre l’histoire de notre territoire, du passé jusqu’à aujourd’hui. Tout cela se concrétise à travers des événements où la nouvelle génération pourra se replonger dans notre histoire », précise-t-il.

La programmation complète des célébrations sera dévoilée sous peu.

« Il y a des noms intéressants qui seront annoncés, mais je préfère ne pas en dire plus pour l’instant. Certaines ententes sont déjà signées », confie, avec une touche de réserve, M. Bouchard.