Nouvelle vague de moyens d’expression pour les agents de la faune
Publié le 26 février 2025 à 15:58, modifié le 26 février 2025 à 15:58
Par: CIMTCHAU
Des camions des agents de la protection de la faune ont été affichés comme étant à vendre un peu partout à travers la région. Cette tactique vise à mettre de la pression sur le gouvernement, pour accélérer les négociations. Leur convention collective est échue depuis presque deux ans.
N’ayant pas le droit de manifester ou de tomber en grève comme les autres acteurs de la fonction publique, ce sont via d’autres moyens d’expression que les agents de la protection de la faune font passer leur message.
« Les seules choses que l’on peut faire c’est de se faire voir. Les agents mettent aussi des casquettes ou des tuques rouges ces temps-ci. Il y a certains moyens administratifs qui ne touchent pas le service à la population et qui peuvent être mis en place. », explique le président régional du syndicat des agents de protection de la faune, Martin Perreault.
Échue depuis le 1er avril 2023, la convention collective se négocie lentement et sans réel progrès selon le président régional du syndicat. Cela fait maintenant presque deux ans que les négociations trainent.
« On apprend au jour le jour, de négociation en négociation, ce que sont précisément leurs demandes. C’est tout le temps des demandes très large, des enjeux, mais pas précisément ce qu’on veut sur le terrain. (…) On n’est même pas rendu dans le monétaire. Pas du tout, du tout. Le gouvernement négocie au début les conditions de travail et après, dans le monétaire. », indique Martin Perreault.
Sans entrer dans les détails des négociations, le président mentionne vouloir de meilleures conditions de travail, notamment en lien avec la conciliation travail-famille.
« Il faut que ça accélère, il faut que ça négocie sérieusement. (…) Présentement, l’employeur semble commettre certaines actions antisyndicales. On l’a vu dans les derniers jours. On va avoir des recours devant le tribunal et devant les instances compétentes. », ajoute le président régional.
Dans une déclaration écrite, le ministère de la Faune mentionne que les véhicules ne sont évidemment pas à vendre. Aucun autre commentaire ne sera émis à ce sujet.
« Toute l’année, on revendique le fait qu’on n’a pas beaucoup d’agents depuis plusieurs années. En n’ayant pas d’effectif, c’est le service au citoyen qui est affecté. On ne veut pas mettre en place quelque chose qui va avoir un impact sur le service au citoyen, c’est certain. », dit-il.
Le syndicat à l’intention de poursuivre les mesures de contestation jusqu’à ce que la situation se règle. De nouveaux moyens seront instaurés dans les prochaines semaines.