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Fusion au Kamouraska: Une nouvelle étape… mais aussi de l’opposition

Publié le 14 février 2025 à 18:25, modifié le 14 février 2025 à 18:25

Par: Jasmin Guillemette

Le projet de fusion au Kamouraska continue de faire son chemin. Les élus de Saint-Onésime, Sainte-Anne-de-La-Pocatière et La Pocatière ont déposé hier soir un projet de règlement commun. Il sera adopté dans une séance la semaine prochaine. La fusion soulève toutefois la grogne de certains citoyens.

C’est la dixième phase qui commence du projet de fusion au Kamouraska. Dès les prochaines élections municipales à l’automne 2025, la nouvelle Ville de La Pocatière pourrait voir le jour. Le ministère des Affaires municipales devra entrer en consultation pendant 30 jours afin d’entendre la population avant d’approuver le projet ou non.

« Le momentum est comme là. Il y a des besoins ressources humaines et des besoins financiers sont là. Les trois conseils qui sont là sont unanimes. Nos directions dans l’administratif son unanimes », explique le maire de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Jean-François Pelletier

Denis Miville et Denis Lizotte avaient demandé un référendum à la municipalité de Saint-Onésime au mois d’août dernier. La demande a été repoussée à quelques reprises. Un mécontentement s’est installé.

« Il se fout des citoyens. Ils décident seuls, ils veulent décider tout seul. Depuis le commencement, c’était ça. La démocratie est où là-dedans. Il n’y en a pas », souligne un des instigateurs de la pétition, Denis Lizotte.

« Le rôle des élus, c’est de prendre soin, écouter le désir des citoyens et représenter le citoyen », continue l’autre instigateur, Denis Miville.

Ces deux anciens élus municipaux de Saint-Onésime comptent bien continuer leur combat afin de se faire entendre par le ministère des Affaires municipales. Ils avaient obtenu 313 signatures dans une pétition demandant un référendum. Elle n’a pas été retenue par les élus de Saint-Onésime.« Il y a deux élus qui ont voté pour un référendum et trois contre », mentionne M. Miville.

« Ce n’est pas une obligation. Ça reste toujours consultatif si tu fais un référendum, et que c’est 45–55, 50–50, le conseil prend la décision ou non », lance M. Pelletier.

Le possible regroupement divise dans la municipalité.

« Moi, je ne suis pas pour ça. D’une manière ou d’une autre, même si t’es pas pour, ça va passer pareil », dit un homme de Saint-Onésime.

« Tant qu’à le faire, et le faire imposer, on est aussi ben de choisir et les gens décideront ce qu’ils voudront », explique un résident de la municipalité.

« Ça ne me dérange pas qu’on soit fusionné ou pas. On marche dans coup de choses avec eux », soutient une dame de l’endroit.

Au sein du conseil de la nouvelle ville, Saint-Onésime serait représentée par un seul élu, pour des raisons démographiques.

« On ne sera pas représenté beaucoup. Après ça, on va perdre notre identité. En même temps, qu’il demande l’avis des citoyens. C’est surtout ça qu’il demande la vie des citoyens », déclare M. Lizotte.

Le maire de Saint-Anne-de-la-Pocatière se dit persuadé qu’il s’agit de la meilleure solution afin de faire progresser le Kamouraska et que les regroupements sont nécessaires plus que jamais.