1200$ de plus par jeune pour les hockeyeurs et patineuses artistiques résidant à l’extérieur de Carleton-sur-Mer. Pour plusieurs parents présents lors de la rencontre municipale, un choix devra être fait lors de la prochaine inscription.

« C’est plate pour eux qui ne pourront sûrement pas rejouer au hockey », lance ce hockeyeur de Carleton-sur-Mer, Charles-Olivier Richard.

« Payer 1200 dollars… honnêtement je n’ai pas de mots », ajoute cetterésidente de Carleton-sur-Mer, Kahina Cyr.

« Il faut que les municipalités prennent entente ensemble. Oui en tant que parents on n’est prêt à payer un surplus, mais pas 1200 dollars par enfant pour venir jouer au hockey à Carleton. Ou encore est-ce qu’on va jouer à Campbellton ou ailleurs ? », juge cette mère de jeunes hockeyeurs, Valérie  Dubé.

« On a besoin de ces jeunes-là pour continuer d’avoir des équipes à Carleton. S’il n’y a pas de Maria nouvelles et Escuminac il n’y aura pas d’équipe complète l’association va mourir », résidente de Carleton-sur-Mer.

Plusieurs ont critiqué la municipalité, qu’ils accusent de prendre les jeunes en otages. Des parents estiment que ce n’est pas à eux de payer parce que les municipalités ne réussissent pas à s’entendre sur la répartition des coûts des infrastructures.

« Moi ma crainte, je viens de Maria et j’ai un enfant aussi qui joue au hockey ma crainte c’est qu’il y ait encore un bâtiment qui va se construire à Carleton, un bâtiment de 20 millions de dollars et que la facture va ensuite être envoyée Nouvelle et Maria dans le futur? Si ça fonctionne comme ça je veux dire… », explique ce père, Guillaume Lapointe.

Le maire estime qu’une plus grande réflexion sur le financement des infrastructures doit avoir lieu. Il souhaite toujours s’entendre avec les autres municipalités pour éviter cette tarification.

« Il n’y a pas de contre-offre et on est ouvert à la discussion et aux échanges. Oui, la charge augmente pour les municipalités et je crois que c’est sain de s’asseoir pour voir comment on peut se répartir les choses si on veut continuer d’offrir des services et augmenter la qualité et la quantité de service qu’on offre notre population. On veut reconnaître ces infrastructures-là, on n’est pas en compétition, on veut travailler ensemble. Mais, c’est très difficile d’avoir un dialogue en ce sens avec les autres municipalités », avoue le maire de Carleton-sur-Mer, Mathieu Lapointe.

Des résidents provenant des municipalités de Maria, Nouvelle et Escuminac aimeraient que leur argent soit plutôt investi dans leurs propres infrastructures.