Culture Gaspésie demande une bonification du CALQ
Publié le 31 janvier 2025 à 15:40, modifié le 31 janvier 2025 à 15:40
Par: CIMTCHAU
Culture Gaspésie se joint au regroupement des plus de 15 conseils régionaux de la culture du Québec, Le Front commun des arts, pour dénoncer le sous-investissement de l’industrie. Selon l’organisation, le soutien aux arts et à la culture en région doit être amélioré.
Dans son dernier budget, le gouvernement québécois avait réduit les sommes disponibles pour le Conseil des arts et des lettres du Québec, qui finance des projets culturels à travers la province. Passant de 200 millions à 160 millions de dollars, l’écart donne du fil à retordre aux acteurs du milieu.
« Les salles de spectacles nous parlent beaucoup de leur difficulté. Elles ont beaucoup d’artistes qui viennent faire des tournées en région. La circulation des artistes devient de plus en plus complexe. Pour les producteurs, c’est beaucoup de coûts, de faire tourner leurs artistes dans les régions éloignées. », explique Céline Breton, directrice générale de Culture Gaspésie.
Les régions éloignées sont d’autant plus touchées par ces coupures, selon les intervenants du milieu.
« Plusieurs organismes ont été obligés de couper dans leur programmation, annuler des activités. C’est toute la vitalité de nos territoires qui sont en jeu. », ajoute la directrice générale.
Céline Breton, directrice générale de Culture Gaspésie a tenu à rappeler l’importance économique de cette industrie : « La culture est un secteur où il y a beaucoup de développement économique. On représente, dans notre région, 1600 emplois. C’est autant que la pêche ou que la foresterie. Parfois l’on pense que la culture est superflue, mais c’est vraiment créateur d’emploi, c’est très important. C’est toute l’attraction de nos territoires aussi. »
Une bonification du budget pour la prochaine année est donc espérée par plus de 15 conseils régionaux de la culture à travers le Québec.
« Notre culture c’est notre liant social. Ça a vraiment un rôle super important au niveau de l’identité aussi. », indique la directrice.