Reprise entrepreneuriale : des reprises réussies malgré les défis
Publié le 27 janvier 2025 à 17:10, modifié le 27 janvier 2025 à 17:24
Par: Félix Côté
Même si de plus en plus de reprises entrepreneuriales sont faites en Gaspésie, le vieillissement de la population fait en sorte que plusieurs PME risquent de disparaître. La majorité de ces transferts sont effectués avec succès.
Sans la reprise entrepreneuriale, plusieurs PME seraient appelées à fermer, ce qui représenterait des pertes importantes pour le tissu économique.
« C’est d’autant plus important en Gaspésie comme dans toutes les régions du Québec de maintenir un tissu économique actif avec des PME, pour éviter qu’on se retrouve avec des petites et moyennes entreprises plus vieillissantes, moins innovantes ou encore qui ferme ou vendu à des intérêts étrangers », explique le PDG du centre de Transfert d’entreprise du Québec, Alexandre Ollive.
Pour plusieurs fondateurs d’entreprises qui désirent partir à la retraite, léguer le fruit de son dur labeur peut être difficile. Pour s’assurer que l’entreprise fleurisse après son départ, Jean-Marie Perreault à du bien se préparer.
« Ce qu’on voit là, nous on est à la fin du processus. C’est beau, mais c’est un processus qu’on mijote depuis à peu près 7 ans. Le défi c’était de les rassurer de mettre un environnement rassurant et je crois qu’on a réussi à bien le faire et ils ont bien répondu », démontre le fondateur et aujourd’hui ambassadeur de Solution Infomédia, Jean-Marie Perreault.
Pour la relève, cette stratégie est moins risquée que de fonder sa startup puisque la clientèle existe déjà. Malgré tous les défis à relever sont importants.
« Il faut essayer de garder ce dont l’entreprise faisait déjà bien dès le départ de poursuivre ça. L’idée, ce n’est pas de tout va faire du jour au lendemain c’est d’y apporter un peu notre couleur, mais dans une recette qui fonctionnait déjà bien », juge le copropriétaire de Solution Infomédia, Jason Henry.
Malgré tout dans plus de 80% des cas, la reprise entrepreneuriale se déroule bien. Le cas de Loutres d’hiver est un bon exemple. Après avoir acquis une partie du savoir de l’ancien propriétaire, Caroline Hardy appris à se réinventer avec succès en y ajoutant sa créativité.
« Sur le coup, il y avait des affaires frustrante et finalement avec le recul je me rencontre que c’était nécessaire tout était correct. Il n’y a pas de formule parfaite. Il faut rester ouvert à l’apprentissage qui est long et parfois frustrant parce qu’on aimerait que ça aille plus vite. D’un côté comme de l’autre, avec le recul qu’on a aujourd’hui je suis très contente de comment ça s’est passée », raconte la propriétaire de l’atelier Loutres d’hiver, Caroline Hardy.
Selon le PDG du Centre de transfert d’entreprise du Québec, le repreneuriat est en croissance.