Un rail en réparation qui appartient au gouvernement du Québec, l’entretien qui est effectué par la société de chemin de fer et aucune confirmation de VIA Rail pour les passagers : les rencontres d’informations sont nécessaires pour la coalition afin d’aider les gens à démêler les nombreuses particularités du dossier qui traîne depuis des années.

« C’est très, très complexe cette organisation comme on a pu l’expliquer et les gens ne comprennent pas pourquoi ça ne fonctionne pas. Ils ne comprennent surtout pas pourquoi le rail passe juste devant chez eux ou derrière leur maison quand tu eux doivent aller à la gare de Campbellton », explique l’administratrice Coalition de la Gaspésie pour le retour du train passager, Micheline St-Onge.

L’appui au retour du train est très fort dans les MRC Bonaventure et Avignon. La pétition compte aujourd’hui près de 20 000 signatures.

« On a eu énormément d’informations, c’était pertinent et instructif », mentionne cette dame présente à la rencontre.

« C’est absolument un enjeu de sécurité », estime une autre.

« C’est une nécessité, c’est comme quelqu’un disait tout à l’heure, une urgence », déplore le Représentant du club 50 ans et plus de Carleton, Jean-Marc Tremblay.

« Ce qui nous arrive, c’est que les régions sont trop souvent et malheureusement abandonnées », juge le résidente de St-Elzéar, Raymond Marcoux.

Malgré tout VIA Rail a reporté 5 fois la réunion avec la coalition dans la dernière année. D’ici la fin juin, les travaux sur les rails devraient être complétés jusqu’à New Carlisle, selon Mme St-Onge. Les gares devraient être prêtes aussi. Il manquerait seulement le remplacement des wagons usagés. Elle lance un appel à l’unité auprès des MRC Rocher-Percé et de La Côte de Gaspé pour qu’elles fassent aussi du retour du train une priorité.

« Il y a toujours l’histoire des wagons, et il y a le fait qu’on ne s’est pas tous mis ensemble pour demander le train. Et ça c’est important. Ça donne une facilité à via rail de dire qu’ils vont attendre queue Gaspésie soit prêt. Ce qui risque d’être plus long. », ajoute Micheline St-Onge.

Parmi la trentaine de personnes sur place, plusieurs estiment qu’il manque de volonté politique pour faire progresser ce dossier chez les députés provinciaux et fédéraux. Seulement la député bloquiste Kristina Michaud s’est publiquement prononcée en faveur.