Une nouvelle qui ébranle la communauté. À défaut de trouver un acheteur, la fermeture sera inévitable. Alors que la population vieillit et que les besoins sont grandissants, le maire de Dégelis refuse de rester les bras croisés.

« Si les gens sont obligés de s’en aller à l’extérieur, il y a un problème pour les familles, il y a un problème aussi financier pour les gens qui sont résidents là », déclare la maire de Dégelis, Gustave Pelletier

L’organisme à but non lucratif Habitations Dégelis, qui est propriétaire du Manoir Rose-Marquis, la résidence voisine, pourrait acquérir le bâtiment. Cependant, une aide financière est sollicitée à la MRC du Témiscouata. Des discussions sont en cours.

« La solution idéale, c’est qu’Habitations Dégelis ait de l’aide pour acheter la bâtisse, et continuer la vocation que cette bâtisse a. Il y a 28 personnes qui sont là pis si Rose-de-la-rivière disparaît, eh bien c’est 28 personnes vont s’en aller à Rivière-du-Loup ou ailleurs pis il faut garder notre monde », souligne également un membre d’Habitations Dégelis et ancien maire, Claude Lavoie.

Rose-de-la-rivière est une RPA qui accueille aussi des personnes en perte d’autonomie et à mobilité réduite. Selon le maire, aucun endroit au Témiscouata n’est adapté pour ces résidents, qui devront déménager loin de chez eux.

« Ça, il n’en est pas question. Les gens qui restent en région, ils veulent rester dans leur milieu, ils ont toujours vécu là, et c’est ça qui leur permet de vivre un petit peu plus longtemps, » déplore le maire.

Les propriétaires ont décidé de mettre l’organisme en vente en décembre dernier. Selon le maire, une entente entre la MRC et Habitations Dégelis doit être conclue le plus rapidement possible. Le dossier doit être clos d’ici le 15 février prochain afin de proposer une offre aux propriétaires.

Sinon quoi, les familles des résidents devront commencer à les relocaliser.