Des anomalies ont été détectées dans le système informatique des magasins d’Alcool NB et de Cannabis NB il y a un peu moins d’une semaine. Tous les magasins d’alcool avaient fermé leurs portes le temps d’une journée par précaution « ils ont pu avoir reçu un courriel qui est frauduleux. C’est un fléau qui commence à être fréquent, ça arrive ici» a expliqué Sylvain St-Onge, PDG de l’entreprise Computech à Edmundston. « Alcool NB ont été certainement victimes d’une tentative de soit de détournement d’activités ou peut-être compromission des opérations à l’interne » a déclaré Steve Waterhouse, spécialiste en cybersécurité.

Une enquête a été lancée pour déceler cette cybermenace « s’il y’a des données qui ont été fuites c’est sur le dark web c’est là que les pirates vont faire leur argent » a précisé Sylvain St-Onge. « Ça peut prendre des semaines et des mois » a indiqué Steve Waterhouse.

La situation n’est pas tout à fait réglée : les clients ne peuvent pas payer leurs achats d’alcool en carte de débit ou de crédit « c’est le système interactif qui a potentiellement pu être piraté. C’était la façon de faire de s’assurer que plus rien ne passe dans cette porte la» a poursuivi Sylvain St-Onge. « Les consommateurs en ont été importunés, mais surtout protégés pour pas que les cartes de crédit les traitements de paiement soient mis à risque» a livré Steve Waterhouse.

À Edmundston d’ailleurs, une grande affiche à l’entrée du magasin fait mention aux clients que seul l’argent comptant est accepté. Et la plupart s’adaptent à ce changement « il a dû arriver des problèmes techniques c’est pour ça qu’il faut payer en argent comptant. Ça ne vous dérange pas ? Ça ne change pas vos habitudes je veux dire ? Non » a témoigné une citoyenne. « Moi je suis old school, ça ne me dérange pas j’ai souvent de l’argent sur moi, mais l’autre jour je suis venu je n’avais que 20 dollars sur moi en argent et ça m’a bouleversé pas mal » a confié un autre client. « Dans un sens c’est mieux de même ça évite des frais d’interaction » selon un citoyen.

Selon une déclaration de la Société des alcools du Nouveau-Brunswick, l’enquête est toujours en cours pour rétablir progressivement les systèmes.