La relance de la mine par Métaux Osisko est prévue en 2031. D’ici là, Québec lance un projet pilote, qui consiste à mettre en place un comité pour s’assurer que la communauté locale tire profit de l’activité minière.

« L’objectif c’est vraiment d’avoir un effet de levier. Avec l’arrivée éventuelle de la mine Osisko, l’ouverture de la mine de Murdochville, l’objectif c’est que le milieu local et régional puisse tirer profit au maximum de cette arrivée, de ce débouché économique. », explique la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina.

Les membres de ce comité pourront notamment surveiller les appels d’offres pour informer les entrepreneurs de la région des contrats qui sont disponibles.

« Donc en ce moment notre exercice c’est de faire, avec le promoteur, l’inventaire des besoins. Ensuite, de faire l’inventaire des opportunités et de s’assurer que tout le monde soit sur la même ligne et qu’on fasse un développement harmonieux. », indique Marie-Claude Brière, directrice générale de la chambre de commerce Côte-de-Gaspé.

Pour les acteurs du milieu, la mise en place de ce comité est vue comme une opportunité d’échanger et de discuter sur l’avenir de la région.

« Oui, on pense que c’est le moment en 2025 au Québec de redéfinir les standards de cohabitation intersectoriels. Murdochville l’a fait dans le passé, a mis ses standards ici à Murdochville en implantant la mine, mais aussi toutes les infrastructures municipales, sociales et sportives. », souligne Guillaume Molaison, président et directeur général du Chic Chac.

Pour le directeur général de Chic-Chac, une institution du tourisme d’aventure en Gaspésie, ce comité ainsi que le sommet des Forces Fraîches, rassemblement autour de la cohabitation sur les terres publiques, permettent d’ouvrir le débat.

« Je pense, et on est d’accord avec M. Wares, que c’est le moment de mettre ça à jour et de s’assurer que la suite sera peut-être un exemple pour le reste de l’industrie à travers le monde. », ajoute Guillaume Molaison.

Le projet de mine a maintenant atteint la phase d’exploration avancée, et d’ici deux ans, Métaux Osisko doit faire des études pour déterminer sa viabilité.