Douze étudiants seront admis dans la nouvelle option étude-aventure dès l’automne prochain à Carleton-sur-Mer. Cette première cohorte pourra pratiquer des activités de plein air dans la Baie-des-Chaleurs pendant quatre heures par semaine. Et elles seront créditées.

« On va essayer de faire rayonner nos partenaires de plein air de la région. Je pense entre autres au bloc de l’Est pour pratiquer l’escalade autant sur des blocs que sur des parois à Pointe-à-la-Croix. Puis, écovoile, faire de la voile l’initiation », raconte le professeur d’éducation physique du cégep de la Gaspésie et les îles, Keith Sexton.

Un peu à l’image des programmes sports-études, cette option se veut parfois une source de motivation pour certains étudiants. L’encadrement scolaire et la conciliation avec les études apportent des bienfaits personnels et des avantages académiques, selon M. Sexton.

« Parfois c’est plus un levier de motivation qu’un frein. Même si c’est quelque chose qui prend de la place dans une plage horaire, ça permet d’encadrer mieux ton horaire et de te motiver à faire tes deux années de cégep plutôt que de lâcher à la première année où on a une session plus difficile », explique M. Sexton.

L’option étude-aventure est unique au Québec et possible grâce aux multiples possibilités que la région offre aux amateurs de plein air. Les étudiants pourront aussi vivre quatre expéditions d’une fin de semaine durant leur session d’étude.

« On est collé sur la Baie-des-Chaleurs, il y a un barrage de choix de Carleton on et coller sur le mont Saint-Joseph qui sera aussi un partenaire d’exception et qui nous a friser à la montagne pour nos étudiants. On veut faire découvrir le terrain de jeux à nos étudiants », ajoute le professeur d’éducation physique.

Selon le cégep de la Gaspésie, l’option encouragera les jeunes diplômés à revenir dans la région et incitera d’autres à venir s’établir en Gaspésie pour les nombreuses activités que le territoire propose.

« En partant, de leur faire découvrir ce que le milieu leur offre, peut-être que dans deux-trois ans après leur BAC ça va leur donner le goût de revenir pour les belles places qu’on a pour profiter du plein air tandis qu’ils m’ont pas ça en ville », croit Keith Sexton.

Les responsables aimeraient élargir leurs horizons dans les prochaines années en offrant plus d’activités et la possibilité d’obtenir des certifications de voiles ou de kayak par exemple. Le campus aimerait aussi que le nombre d’étudiants admissibles augmente à 18.