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Alcool au volant au Nouveau-Brunswick : des sanctions plus sévères pour les automobilistes

Publié le 7 janvier 2025 à 16:07, modifié le 7 janvier 2025 à 16:19

Par: Mylene Thomas

Les sanctions pour l’alcool au volant sont maintenant plus sévères pour les conducteurs au Nouveau-Brunswick. Une nouvelle réglementation qui s’applique depuis le premier janvier.

Si un automobiliste se fait contrôler en état d’ivresse au Nouveau-Brunswick, les policiers peuvent désormais suspendre immédiatement son permis de conduire sur le bord du chemin «ça nous donne un outil d’extra parce qu’on peut faire immédiatement; on veut sensibiliser les gens pour qu’on fasse certain qu’ils comprennent que la boisson au volant n’est pas acceptée » a commenté Richard Blouin, chef de la Force policière de Grand-Sault. « Ça devient un gros avantage pour les policiers, le plus gros avantage c’est pour la sécurité publique sur nos chemins » a expliqué le caporal de la GRC Hans Ouellette.

Une initiative approuvée par la population « c’est trop dangereux, ça peut rendre les routes plus sécuritaires. Sous la boisson tu ne peux pas conduire comme quand tu es à jeun ». « Je ne sais pas pourquoi le monde boit au volant ». « Quelqu’un qui a trop bu premièrement il ne devrait pas conduire; s’il conduit et bien il subit les conséquences » ont témoigné des citoyens.

Si le taux d’alcool détecté dans le sang varie entre 0,05 et 0,08 %, le permis de conduire est retiré pendant une semaine avec mise en fourrière du véhicule aux frais du propriétaire ainsi qu’une amende pouvant aller jusqu’à 480 $ « ça va immédiatement nous aider de négocier sur le fait » a précisé Richard Blouin.

En revanche, pour un taux d’alcool de 0,08 % et plus, c’est une suspension du permis pour au moins trois mois et l’obligation de conduire avec un anti démarreur avec éthylomètre pendant un an « on a le choix, mais on ne peut pas oublier qu’on peut aller sur le côté criminel » a t-il ajouté.

Selon les policiers, les tribunaux seront ainsi désengorgés « on sait que les causes judiciaires, c’est très occupé et donc si quelqu’un est en état d’ébriété on peut initialement le faire sur la rue » a dit le chef de la Force policière de Grand-Sault. « Après ces trois mois cette personne là pourrait peut-être conduire de nouveau, avant elle attendait sa date de cours qui pourrait être achalandé ça peut prendre du temps » a conclu Hans Ouellette, caporal à la GRC du Nouveau-Brunswick.

Selon la GRC, en 2023, l’alcool au volant a été la cause de 22 décès dans la province.