Hockey féminin : Rosalie Arsenault poursuivra son parcours à Lennoxville
Publié le 3 janvier 2025 à 13:47, modifié le 3 janvier 2025 à 13:47
Par: Louis-Philippe Morin
Les succès des hockeyeurs de la région se conjuguent souvent au masculin. Mais, des joueuses comme Rosalie Arsenault, 16 ans, sont en train de prendre leur place dans l’arène.
Le hockey féminin est de plus en plus populaire… Il y a dix ans, par contre, les bases n’étaient pas encore aussi solides. Peu importe, Rosalie Arsenault, elle, voulait déjà pratiquer ce sport.
« J’ai demandé à mes parents de jouer au hockey parce qu’il y avait plusieurs de mes amis qui jouaient. Ils ont dit : on va essayer… J’ai commencé pré novice, j’ai fait mon local jusqu’à atome (…) et je suis présentement à Québec dans le M 18 AAA. », explique la jeune athlète.
Depuis deux ans, donc, la jeune sportive de Bonaventure poursuit ses études dans la Capitale-Nationale où elle évolue, à la défense, pour les As de Québec… dans une ligue qui compte 8 équipes féminines de haut calibre.
« Je pense… Même si t’es en région ou pas. Il ne faut pas avoir peur de prendre sa place, autant avec les gars qu’avec les filles. C’est vraiment prendre sa place et mettre les bouchées doubles et avoir la motivation. », nous dit Rosalie.
Au cours des dernières semaines, son talent a été remarqué dans un tournoi qui se déroulait à Gatineau. L’instructeur des Cougars du Collège Champlain, un cégep anglophone de la région de Sherbrooke, lui a fait une offre pour évoluer en division collégiale D1.
« C’est quand même gros… Mais je crois que je vais être capable de faire le saut du trois A au collégial quand même assez bien. », avoue la jeune défenseur.
Vite sur ses patins, comme dans son cheminement, la jeune fille est promise à un bel avenir sportif. Et peut-être entendrons-nous, bientôt, l’annonceur maison des matchs de la Victoire de Montréal prononcer le nom de Rosalie Arsenault.
« Je pense que toutes les jeunes filles rêvent de jouer LPF… Mais, il y a un certain moment où on doit se rendre compte qu’il faut mettre des bouchées doubles pour se rendre là. Pour des petites filles, plus jeunes que moi, ça fait vraiment rêver. C’est le fun. », lance l’athlète.
C’est le cas de la dire : Rosalie lance et compte.