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Réforme de l’assurance-emploi : Une manifestation sous la pluie verglaçante à Chandler

Publié le 17 décembre 2024 à 15:46, modifié le 17 décembre 2024 à 15:46

Par: CIMTCHAU

Une trentaine de personnes ont bravé la pluie verglaçante ce matin à Chandler pour réclamer de nouveau une réforme de l’assurance-chômage, notamment pour les travailleurs saisonniers.

Encore une fois cette année, le sapin décoré de trous noirs est mis de l’avant et les chants des manifestants retentissent.

« Il y a environ 30% de l’économie de la Gaspésie qui repose sur le travail saisonnier. Nous à CSN on veut améliorer les conditions de ces travailleurs et travailleuses pour permettre à l’économie de croitre. », explique Serge St-Pierre, président de la CSN Gaspésie-Les-Îles.

Des employés, employeurs et acteurs politiques municipaux ont répondu à l’appel de la CSN et du mouvement Action Chômage Pabok Gaspésie-Les-Îles. Ils étaient présents pour dénoncer le trou noir qui fait référence aux quelques semaines, ou, dans certains cas, aux mois sans prestation que doivent traverser des employés saisonniers.

« Ma préoccupation, que je partage avec l’ensemble des travailleurs, c’est que je veux m’assurer que les gens puissent faire le tour. C’est-à-dire qu’il n’y a plus de trou noir. Je veux juste m’assurer que les gens puissent au moins avoir un salaire jusqu’à l’ouverture de la prochaine saison. », mentionne Gino Cyr, maire de Grande-Rivière.

« À Percé, particulièrement, les industries saisonnières dominent l’offre d’emploi. Le tourisme, la pêche, l’agriculture. Ce sont tous des citoyens et citoyennes qui se retrouvent au début du printemps sans rien. », ajoute Daniel Leboeuf, maire de Percé.

Les associations de protection des chômeurs craignent notamment que les travailleurs du milieu ne perdent le goût pour le travail saisonnier et quittent la région pour plus de stabilité.

« Si ces gens-là sont ici, c’est pour démontrer qu’il y a vraiment une problématique. C’est de faire réaliser au gouvernement que ça ne s’arrêtera pas tant qu’il n’y aura pas de solutions. Et la solution, on leur a donné lorsque nous avons rencontré les fonctionnaires à Rimouski. », dit Nadia Mongeon, coordonnatrice du Mouvement Action Chômage Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

Ces conditions ont été discutées lors d’un forum à Rimouski à la fin du mois de novembre dernier. Les organisations sont prêtes à multiplier les moyens de pression s’elles ne se font pas entendre et à brandir leurs pancartes de nouveau.