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Financement éolien: l’alliance de l’énergie du nord optimiste

Publié le 10 décembre 2024 à 16:57, modifié le 10 décembre 2024 à 16:57

Par: Félix Côté

Ottawa prévoit investir 1 milliard de dollars dans l’énergie verte au Nouveau-Brunswick et une bonne partie serait attribuée à l’éolien. L’annonce faite par le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbault, en fin de semaine rend l’Alliance de l’énergie du Nord optimiste pour ses projets futurs.

Dans son plan le gouvernement fédéral vise à soutenir jusqu’à 670 mégawatts d’énergie éolienne dirigée par des communautés autochtones. Selon le président de l’alliance de l’énergie du Nord, cette volonté concorde avec le grand projet éolien du nord de la province.

 

MARIO PELLETIER | Président, Alliance de l’Énergie du Nord

« Vous savez, avec l’alliance on a trois commissions des services régionaux, avec deux autres communautés de premières nations Eel river Bar et Pabineau. Donc, pour nous les planètes sont alignées, les éoliennes sont alignées c’est une très bonne nouvelle on va travailler tous ensemble et l’alliance de l’énergie du Nord on travaille pour nos communautés à nos conditions. »

 

Le président de la jeune organisation est optimiste. Le projet pourrait avoir d’importantes retombées dans les coffres des municipalités grâce aux redevances énergétiques. Un investissement d’une telle ampleur d’Ottawa aurait un impact sur les communautés du nord du Nouveau-Brunswick.

 

MARIO PELLETIER | Président, Alliance de l’Énergie du Nord

« Les redevances ne sont pas encore définies présentement, on a des promoteurs qui nous approchent de plus en plus. Mais, il faut comprendre qu’énergie Nouveau-Brunswick a besoin d’énergie renouvelable. Donc, pour nous comme je vous le dis c’est une excellente nouvelle. »

 

À l’instar de l’autre rive de la Baie-Des-Chaleurs, l’arrivée d’un tel projet structurant rend aussi optimiste l’ensemble de la communauté d’affaires puisqu’il a le potentiel de générer une activité économique importante.

 

BETTY-ANN FORTIN | directrice, Commission des services Régionaux Restigouche

« C’est un projet qui est vraiment englobant. Il peut apporter de nouvelles sources de financement, on sait que les municipalités, ça n’a pas été facile depuis les fusions côté financier. Et ce n’est pas un modèle qu’on a inventé, c’est un modèle qui fonctionne. »

 

L’alliance de l’énergie du Nord veut s’assurer que l’acceptabilité sociale soit au rendez-vous  et veut informer la population avec transparence. Elle croit d’ailleurs que l’aspect visuel des parcs éoliens a beaucoup changé avec l’amélioration de l’efficacité des éoliennes.

BETTY-ANN FORTIN | Directrice, Commission des services Régionaux Restigouche

« C’est certain qu’on va avoir des conversations avec les gens dans les communautés. Probablement qu’il y aura des espaces où on va dire non, comme ce n’est pas de place pour installer des éoliennes. Mais, quand on regarde du côté de Carleton et tout ça, on les voit et ça n’a pas mis un frein au tourisme en Gaspésie », précise la

Dans son plan le gouvernement fédéral vise à soutenir jusqu’à 670 mégawatts d’énergie éolienne dirigée par des communautés autochtones. Selon le président de l’alliance de l’énergie du Nord, cette volonté concorde avec le grand projet éolien du nord de la province.

« Vous savez, avec l’alliance on a trois commissions des services régionaux, avec deux autres communautés de premières nations Eel river Bar et Pabineau. Donc, pour nous les planètes sont alignées, les éoliennes sont alignées c’est une très bonne nouvelle on va travailler tous ensemble et l’alliance de l’énergie du Nord on travaille pour nos communautés à nos conditions », explique le Président de l’Alliance de l’Énergie du Nord, Mario Pelletier.

Le président de la jeune organisation est optimiste. Le projet pourrait avoir d’importantes retombées dans les coffres des municipalités grâce aux redevances énergétiques. Un investissement d’une telle ampleur d’Ottawa aurait un impact sur les communautés du nord du Nouveau-Brunswick.

« Les redevances ne sont pas encore définies présentement, on a des promoteurs qui nous approchent de plus en plus. Mais, il faut comprendre qu’énergie Nouveau-Brunswick a besoin d’énergie renouvelable. Donc, pour nous comme je vous le dis c’est une excellente nouvelle », ajoute Mario Pelletier.

À l’instar de l’autre rive de la Baie-Des-Chaleurs, l’arrivée d’un tel projet structurant rend aussi optimiste l’ensemble de la communauté d’affaires puisqu’il a le potentiel de générer une activité économique importante.

« C’est un projet qui est vraiment englobant. Il peut apporter de nouvelles sources de financement, on sait que les municipalités, ça n’a pas été facile depuis les fusions côté financier. Et ce n’est pas un modèle qu’on a inventé, c’est un modèle qui fonctionne », mentionne la directrice de la Commission des services Régionaux Restigouche, Betty-Ann Fortin.

L’alliance de l’énergie du Nord veut s’assurer que l’acceptabilité sociale soit au rendez-vous  et veut informer la population avec transparence. Elle croit d’ailleurs que l’aspect visuel des parcs éoliens a beaucoup changé avec l’amélioration de l’efficacité des éoliennes.

« C’est certain qu’on va avoir des conversations avec les gens dans les communautés. Probablement qu’il y aura des espaces où on va dire non, comme ce n’est pas de place pour installer des éoliennes. Mais, quand on regarde du côté de Carleton et tout ça, on les voit et ça n’a pas mis un frein au tourisme en Gaspésie », précise la directrice de la Commission des services Régionaux Restigouche.

L’organisation est en train de déterminer, quel pourcentage de redevances reviendra aux municipalités. Selon Betty Ann Fortin, la province est prête à ouvrir un nouveau chapitre économique centré sur les énergies renouvelables et le financement d’Ottawa serait favorable.