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Sécurité à la frontière : le Nouveau Brunswick se veut rassurant

Publié le 6 décembre 2024 à 15:51, modifié le 6 décembre 2024 à 15:51

Par: Mylene Thomas

Les déclarations de Donald Trump continuent de faire réagir, notamment au Nouveau-Brunswick. La sécurité à la frontière entre le Canada et les États-Unis préoccupe.

Le gouvernement Holt se dit favorable à renforcer la sécurité à la frontière et assure travailler avec le gouvernement fédéral. Différentes mesures ont déjà été amorcées pour améliorer cette sécurité« on travaille avec eux pour bien comprendre la réalité et bien saisir si l’impact dans notre région est aussi si important et si majeur. Le gouvernement fédéral travaille très fort actuellement pour minimiser la situation et minimiser les risques dans l’avenir » a expliqué Jean-Claude D’Amours, député d’Edmundston-Vallée-des-Rivières et Ministre des Affaires intergouvernementales au Nouveau Brunswick.

Certains craignent un flux de migrants voulant traverser la frontière « on a besoin de plus d’agents pour faire le travail,  est-ce que nous sommes prêts à accueillir 200 à 300 migrants par jour et bien ça ça va avoir un impact solide pour pouvoir traiter les demandes de migrants dans un temps opportun » a indiqué Yanniv Waknine, troisième vice-président du syndicat des douanes et de l’immigration. « Est-ce qu’on aura des gens qui vont atteindre la frontière canadienne pour pouvoir échapper aux menaces d’être expulsé des États-Unis, ça sera un dossier qui pourrait être problématique » a déclaré Pierre-Marcel Desjardins, économiste à l’Université de Moncton.

Au nord-ouest, des personnes ont déjà tenté de traverser illégalement la frontière mais la GRC assure intervenir à la moindre activité « on dispose d’une équipe spécialisée dans l’intégrité des frontières qui est chargé vraiment de surveiller et d’enquêter sur toutes les activités. Au Nouveau Brunswick, on compte aussi sur le public de signaler toutes activités suspectées le long de la frontière » a mentionné le caporal de la GRC, Hans Ouellette. « La GRC a le pouvoir de patrouiller entre les frontières, mais nous on demande de pouvoir assister pour assurer que la frontière va être bien sécure » a ajouté Yanniv Waknine.

La province s’inquiète davantage des tarifs douaniers de 25 % que veut imposer Donald Trump. Le Nouveau-Brunswick exporte 92 % de ses produits aux États-Unis« on regarde ça d’un œil prudent, mais inquiet aussi en même temps, pour nous c’est très important on doit s’assurer de protéger nos exportateurs et on doit aussi travailler aussi pour protéger nos emplois aussi au Nouveau-Brunswick » a allégué Jean-Claude d’Amours.

Le gouvernement souhaite apaiser les tensions et trouver un terrain d’entente avec notre voisin américain « ça crée un petit peu de froid, mais encore là je pense qu’il y a des opportunités à travailler dessus» a conclu le ministre des Affaires intergouvernementales du Nouveau-Brunswick.