Microbrasseurs : une chasse aux sorcières menée par la SQ ?
Publié le 26 novembre 2024 à 17:14, modifié le 26 novembre 2024 à 17:15
Par: Louis-Philippe Morin

L’Association des microbrasseries du Québec estime être victime d’une chasse aux sorcières. Dernièrement, la Sûreté du Québec aurait saisi dans des épiceries des canettes de bière mal étiquetées.
Les policiers cherchaient des contenants sur lesquels apparaît la mention « Consommation sur place ». La loi québécoise force les fabricants de bière à apposer un timbre de droit pour l’alcool vendu dans des bars ou des restaurants. Or, les canettes portant la mention Consommation sur place ne peuvent pas être vendues en épicerie. Autrement, les commerçants s’exposent à des amendes. Les microbrasseurs se défendent en arguant qu’il s’agit d’erreur humaine et que ce marquage est désuet de toute façon.
« Molson, Labatt et Sleeman désirent conserver ce système-là, pourquoi? Ça, les avantage. On ne verra jamais une caisse de Corona se vendre 100 dollars en épicerie, mais dans plusieurs restaurants et bars, on paye ce montant-là. (…) Ces brasseurs-là ont peur de perdre des revenus, parce qu’ils pensent que les clients de restaurant-bar vont aller s’approvisionner en épicerie… Nous les microbrasseries, c’est tout au même prix », affirme le président de l’Association des microbrasseries du Québec, Jean-François Nellis.