« Je n’aurai peut-être pas la chance de dire merci , de demander pardon pour certaines choses », précise Éric Blanchard.

Il était temps pour lui de composer de nouvelles chansons inspirées de son quotidien devenu trop lourd.

« Je me suis exilé un peu à Nashville, je suis allé m’inspirer là-bas et avec l’amour de la musique l’envie de faire des chansons est revenue. C’est la première fois de ma vie que je me sentais dans mon élément » , explique le chanteur alias Rick et les bons moments.

L’auteur-compositeur a fait appel à sa compagnie de disque ainsi qu’à la SOCAN.  Il restait une étape primordiale, celle d’obtenir un rendez-vous professionnel avec un réalisateur. Il a donc fait appel à un ami de Los Angeles.

« Ils ont une maison à Nashville ou tu peux aller écrire là-bas. Il m’a mis en contact avec un de ses amis qui s’appellent Josha Grange qui est un des guitaristes de Sheryl Crow, Christina Williams, k.d. Lang et Beck », précise le chanteur de Sainte-Rita.

Son point de départ était une série d’accords. La magie a opéré entre les deux musiciens.

« Il m’a dit qu’il faut qu’on fasse de quoi avec ça. On est parti , on a fait 14h00 de studio en ligne , quand on a fini, on avait une chanson prête à endisquer », selon l’auteur-compositeur.

Quelques allers-retours pour le réalisateur et l’artiste entre Nashville et Québec ont été nécessaires pour coréaliser les différentes chansons qui parlent notamment de deuil, dont celui de sa mère.

« C’est un deuil sans fin finalement. Ça fait 20 ans qu’essaie d’écrire une chanson là-dessus », se confie-t-il.

D’autres sujets sensibles y sont abordés …

« Ça parle des conflits présentement sur la planète,  de la géopolitique, de la guerre omniprésente », termine le chanteuse Éric « Rick »Blanchard.

Le public pourra découvrir ses confessions passant de la lourdeur à la lumière, demain soir dès 21h00 au Café Grain de Folies de Trois-Pistoles.