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Pêche à la crevette : Un bilan sans surprise

Publié le 22 novembre 2024 à 12:58, modifié le 22 novembre 2024 à 12:58

Par: CIMTCHAU

L’heure est au bilan pour la saison de pêche à la crevette qui s’est terminée dernièrement. Pas de surprise pour les acteurs du milieu : la saison a été pénible avec peu de bateaux en mer.

Pas de surprise pour les pêcheurs de crevette cette saison. Avec une ressource épuisée, les pêcheurs ont dû faire avec ce qu’il y avait.

« L’ensemble des pêcheurs québécois ont capturé environ 2 millions de livres de crevettes dans le golfe. Ce qui encore là correspond à quoi on s’attendait (…) et correspond à l’ensemble des quotas québécois excluant les premières nations qui ont décidé de ne pas pêcher et de ne pas louer leurs quotas. », mentionne Patrice Element, directeur de l’office des pêcheurs de crevette du Québec.

Les données ne sont pas encore toutes compilées. Les relevés scientifiques du mois d’août pourront expliquer l’état de la des différentes espèces animales et végétales dans le golfe.

Pour Patrice Element, directeur de l’office des pêcheurs de crevette du Québec, les prochaines saisons continueront d’être pénibles :  « L’an passé, on avait 36 ou 37 détenteurs de permis québécois qui pêchaient la crevette, incluant les premières nations. Cette année, on en a eu huit. C’est sûr que tous les gens, autant les hommes de ponts, que les capitaines qui n’ont pas pêché ont dû faire autre chose. Déjà, il y a plein de gens qui se sont recyclés ou qui se sont dirigés vers d’autres domaines. »

Le quota pour les pêcheurs québécois pour la saison 2024 n’était que de 3060 tonnes. C’est environ 11 000 tonnes de moins que l’année d’avant. L’industrie de la transformation a également dû s’adapter et travailler avec de la crevette venant de l’extérieure, principalement de la Norvège.

« Avec le peu de crevettes que l’on a pêché, c’est difficile pour eux de justifier leurs opérations, le maintien de leurs usines en opération seulement avec ce qu’on peut fournir. Dans une certaine mesure, on en profite nous aussi parce que ça nous permet d’avoir un débouché local. », ajoute le directeur.

Le faible nombre de bateaux à la mer explique les taux de captures intéressants pour cette saison, et non une augmentation des stocks.