Edmundston dénonce l’attitude de « pas dans ma cour ». Près de 200 nouvelles unités feront partie du paysage d’ici les trois prochaines années, mais il semblerait que certains résidents n’apprécient pas la venue prochaine de plusieurs logements « on a beaucoup de questions, on a des craintes; on voit aussi des gens qui ne sont pas nécessairement d’accord avec la construction de logements, c’est le changement qui fait peur » a déclaré Éric Marquis, le maire d’Edmundston. « La ville est dans la bonne direction finalement avec un plans » a exprimé Chantal Poulin, résidente à Edmundston.

Plusieurs soutiennent que la plupart s’inquiète notamment d’avoir des voisins «il y a des gens qui sont mal à l’aise avec ça puis les gens sont inquiets de ça,  ils se demandent ce sont qui qui vont aménager dans les nouveaux logements » a témoigné un autre résident, Daniel Goulet. « Ça n’a pas évolué, on a besoin de se réveiller dans la région parce que les répercussions ça arrive à un point critique, il faut s’ouvrir, ouvrir nos horizons si on veut grandir » a raconté Chantal Poulin. « On a encore des gens qui carrément refusent de voir des nouveaux voisins » a expliqué Éric Marquis.

Pour d’autres, la circulation routière dans leur quartier deviendra problématique « j’ai rencontré quelqu’un qui disait ça va apporter beaucoup de circulations, un douze logements dans mon quartier. Ce n’est pas le cas, sur une rue qui est capable d’en prendre 2000» a ajouté le maire de la Ville d’Edmundston.

Ces dernières années, des nouveaux arrivants sont venus pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre« les gens ne prennent pas ces travaux-là il faut bien que quelqu’un le fasse » a dit Daniel Goulet. « On est à la recherche de médecins, mais aussi de personnels médicaux, mais ces gens-là qui vont arriver dans notre région ont besoin d’un endroit pour rester » a poursuivi Éric Marquis.« Si on n’avait pas la venue des immigrants, on serait vraiment en mauvaise posture. C’est une richesse d’avoir des gens qui veulent venir contribuer à notre communauté » a confié Chantal Poulin.

La Municipalité a adopté une déclaration d’accessibilité aux logements. Et d’ici décembre, des projets pourront aboutir sur 4 des 10 terrains municipaux « on va continuer à avancer, ça c’est clair » a conclu le maire.