Zonage Dalhousie: un pas de plus pour les carrières et mines
Publié le 15 novembre 2024 à 08:49, modifié le 15 novembre 2024 à 10:51
Par: Félix Côté
Le projet de mine de pouzzolane à Dalhousie franchit une nouvelle étape. La municipalité de Baie des Hérons a poursuivi hier soir son travail pour modifier le zonage, afin de permettre l’installation de mines et de carrières sur son territoire.
Il s’agissait de la deuxième lecture du projet de modification du règlement sur les carrières et mines à Dalhousie. Le vote a été un copier-coller de la première fois. 3 contre 3 et le maire Normand Pelletier a voté en faveur de la modification.
« Là au moins on a mis quelque chose de solide. Une bonne base pour commencer, c’est certain qu’on peut ajouter des choses dedans comme je l’ai mentionné à madame à Mme Fearon. Si on juge qu’il n’y a pas assez de choses solides dedans, on peut en ajouter, mais il faut commencer quelque part », explique le maire de Baie-des-Hérons, Normand Pelletier.
La salle du conseil était remplie et plus silencieuse que les dernières fois. Les gens avaient des opinions partagées sur le projet de mine de pouzzolane mis de l’avant par l’entreprise Écorock.
« Le monde devrait célébrer. Il ne devrait pas être contre le projet et donner une chance au coureur. Après ça on verra, si ça tue le monde, arrêtons ça. Mais si ça met du pain sur la table, let’s go boys », lance le résident de Baie-des-Hérons, Michel McIntire.
La réunion était censée se dérouler une semaine plus tard. Cependant elle a été devancée. La ville avait limité l’accès à 45 personnes et une courte période de questions a suivi la rencontre.
« Là ce soir on se ramasse avec une réunion extraordinaire sans droit de parole aux citoyens, et lundi prochain le 18 il parle de voter une résolution pour empêcher qu’on puisse filmer les séances », dénonce le porte-parole groupe non merci pouzzolane, Jean-Marc Beaulieu.
Au cours du dernier mois, plusieurs élus autant provinciaux que fédéraux se sont prononcés sur la possibilité de faire plus d’études d’impacts que la province du Nouveau-Brunswick ne l’exige. Le conseil ne semble pas s’en soucier, considérant qu’il ne s’agit pas de son rôle.
« Ils peuvent faire toutes les annonces qu’ils veulent. Mais, il y a encore un bon cheminement à faire avant que la compagnie puisse mettre une pelle dans cette mine là où dans cette carrière-là », déclare le maire
– Donc ça n’a pas tellement d’influence?
« Non », répond-t=il.
De son côté Écorock doit encore mettre sur pied son comité de pilotage constitué de membres des différentes communautés. Nous connaîtrons sa composition exacte d’ici la fin de l’année.