Natif de Rimouski, Samuel L’Italien débute sa carrière dans la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH) cette saison. Une étape importante pour la recrue des 3L, qui fait un retour dans la région de Rivière-du-Loup, après avoir porté l’uniforme des Albatros M18 AAA dans sa jeunesse. Un retour aux sources, comme il le raconte avec un sourire :

« À mon année de 16 ans, on a eu la Coupe Telus à Rivière-du-Loup. C’était un petit bonbon d’avoir ça. On avait une bonne équipe. C’est le fun de revenir dans l’atmosphère ici. »

Samuel L’Italien a été repêché par les Screaming Eagles du Cap-Breton avant de passer la majorité de sa carrière junior avec le Titan d’Acadie-Bathurst. Un passage marquant dans LHJMQ, où il a vécu l’un des moments les plus mémorables de sa carrière : la conquête de la Coupe Memorial.

« Si je ne me trompe pas, c’est avec le différentiel qu’on a passé directement en finale. C’était une bonne chose, parce qu’on avait eu quatre ou cinq jours de congés. C’est quelque chose qui fait du bien. En finale, on a rejoué contre l’équipe hôte et on est allé chercher une victoire de 3-0. »

Pour un joueur, remporter la Coupe Memorial est un accomplissement énorme. Le tournoi est reconnu comme étant le plus difficile à gagner dans le monde du hockey. Le numéro 8 en garde un souvenir inoubliable.

« Je pense que c’est le trophée le plus dur à gagner. On a perdu un match, mais tu n’as pas vraiment le droit d’échapper grand-chose. C’est tellement dur physiquement et mentalement. Tu as de la pression sur toi. Tu ne représentes pas seulement ton équipe et ta ville, mais bien la ligue au complet. Ce n’est pas évident. »

Après son parcours junior, Samuel a pris la décision de poursuivre sa carrière au niveau universitaire avec les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). C’est à cet endroit qu’il a remporté un autre trophée majeur : le championnat canadien universitaire.

« Félix Boivin, Olivier Garneau et Michaël Pellerin, ce sont trois gars avec qui j’ai gagné le championnat canadien universitaire. Un autre trophée qui est extrêmement difficile à gagner. Si je fais une comparaison, c’est trois matchs en 48 heures. Il faut que tu gagnes, tu n’as pas le droit à l’erreur. »

En dehors de la glace, Samuel L’Italien termine actuellement son baccalauréat en éducation physique, avec l’ambition de devenir enseignant ou entraîneur. Un projet qui témoigne de son désir de transmettre sa passion pour le sport et d’inspirer les jeunes générations.