La dette nette à long terme de la Ville s’élève à 15 millions de dollars. Le maire Denis Blais a présenté cette situation avec optimisme, tout en admettant des défis : « Est-ce qu’elle est parfaite, cette dette-là? Eh bien non. C’est sûr qu’il faut la contrôler, il faut se questionner. »

Les conseillers Ginette Bégin et Étienne Deschênes, qui avaient auparavant critiqué la transparence de la Ville, ont accueilli favorablement les précisions apportées. « Une étape de franchie », a déclaré Mme Bégin, tandis que M. Deschênes s’est dit « très content, parce que finalement on va avoir une politique de contrôle de la dette ».

Bien que le ton soit plus conciliant, Ginette Bégin et Étienne Deschênes ont exprimé leurs réserves. Des questions demeurent, notamment sur la réduction de la dette de 19 à 15 millions en un an.  La conseillère Ginette Bégin a ouvertement mis en doute les chiffres de la firme indépendante durant la séance. 

Face à ces questionnements, le maire Denis Blais s’est montré irrité, rappelant que le conseil avait déjà abordé ces points : « Quand on a rencontré le conseil le 7 novembre, tous les gens étaient autour de la table, ils ont pu poser leurs questions. Ce soir, on nous ramène des mystères, alors qu’il y a déjà eu des réponses là-dessus. Donc, on fait quoi par la suite ? »

Le citoyen Claude Moreau, qui a présenté sa propre analyse des finances municipales, évalue la dette à 35 millions de dollars, soit bien au-dessus des chiffres de la firme indépendante. Il a même remis une copie de son analyse à un représentant de Mallette.

Pour renforcer la transparence, la Ville a aussi sollicité le ministère des Affaires municipales (MAMH) pour une analyse supplémentaire. Le MAMH prévoit se pencher sur le dossier en janvier, une mesure que la Ville décrit comme une démarche « plus blanc que neige » pour apaiser les soupçons.

Le rapport complet de la firme Mallette sera rendu accessible aux citoyens dans les prochains jours.