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Conseil municipal : Rivière-du-Loup plus ouverte à des solutions pour les puits contaminés à Cacouna

Publié le 29 octobre 2024 à 17:51, modifié le 29 octobre 2024 à 17:51

Par: Ariane Boyer

Lors de la séance du conseil municipal de Rivière-du-Loup hier soir, le maire Mario Bastille a abordé le dossier des puits contaminés de Cacouna. Depuis trois ans, des résidents, comme Carmen Morin, n’ont plus accès à de l’eau potable, leurs puits étant contaminés par le sel de déglaçage appliqué par le ministère des Transports du Québec (MTQ) sur la route 291.

Auparavant, Rivière-du-Loup avait refusé la demande du MTQ de raccorder les maisons touchées de Cacouna à son réseau d’aqueduc. La semaine dernière, après notre reportage sur la situation, le maire a reconnu que les solutions proposées par le MTQ, comme l’installation de systèmes d’osmose inversée ou la cimentation des puits, ne répondaient pas aux besoins des résidents. En réaction, le maire Mario Bastille a contacté Carmen Morin, qui se dit satisfaite de l’ouverture du maire à sa situation. « Elle m’a envoyé une lettre officielle, qu’on va déposer au conseil municipal en comité plénier lundi prochain, a-t-il précisé. Nous allons examiner les divers scénarios pour voir comment la Ville pourrait les accommoder et quelles conditions y seraient rattachées. »

Rue Témiscouata : un projet de quatre voies à l’étude


La Ville de Rivière-du-Loup a également annoncé une étude pour évaluer la possibilité d’élargir la rue Témiscouata en boulevard à quatre voies. Ce projet, soutenu par la MRC, pourrait bénéficier d’un financement pouvant atteindre 150 000 $ pour analyser la faisabilité de l’élargissement. Une étude sur la circulation au centre-ville estimée à 180 000 $ sera menée en parallèle « L’étude d’opportunité nous dira si nous avons besoin de quatre voies, de trois voies ou peut-être de rien du tout », a déclaré le maire. « Avec les résultats en main, nous verrons ensuite quelles démarches entreprendre avec le ministère des Transports. »

La Ville demande à Ottawa de maintenir les travailleurs étrangers en région

Enfin, une résolution adoptée par le conseil demande à Ottawa de ne pas réduire la proportion de travailleurs temporaires étrangers pour les entreprises. Le gouvernement fédéral envisage de diminuer ces quotas de moitié. Pour le maire Mario Bastille, cette approche uniforme ne tient pas compte des besoins spécifiques des régions. « Ces travailleurs sont bien intégrés dans notre milieu. Les renvoyer dans leur pays n’est pas une bonne solution, a-t-il affirmé. Limiter l’entrée de nouveaux travailleurs, c’est une chose, mais garder ceux qui sont ici est essentiel. »