56 éoliennes d’une puissance totale de près de 350 MW devraient être implantées dans les MRC de Kamouraska, de Témiscouata et de Rivière-du-Loup. Le BAPE confirme que le projet a le potentiel de générer des retombées économiques structurantes pour le Bas-Saint-Laurent. Les redevances versées aux communautés d’accueil iraient de 2,7 % à 7,6 %, représentant une hausse de leurs revenus annuels.

Sur le plan écologique, certaines recommandations sont tout de même apportées pour réduire davantage les impacts sur les milieux forestiers et humides. Le déboisement prévu dans le cadre du projet et celui autorisé par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts pourraient contribuer à la fragmentation des corridors écologiques présents dans ce milieu.

La société Énergie éolienne PPAW s. e. c. devrait poursuivre ses travaux d’optimisation de la configuration de son projet afin de réduire au maximum le déboisement dans les corridors écologiques identifiés, limitant leur fragmentation tout en maximisant le maintien de la connectivité écologique sur le territoire du parc éolien.

Énergie éolienne PPAW s. e. c. devrait éviter le déboisement dans les zones où la tortue des bois est présente. En raison de la précarité des différentes espèces de chauves-souris du Québec, le ministère de l’Environnement devrait exiger l’application de la mesure qui consiste à régler les éoliennes afin qu’elles se mettent en mouvement à partir d’une certaine vitesse du vent, et ce, dès la mise en service du parc éolien.

Concernant le développement des projets énergétiques à venir dans la région du Bas-Saint-Laurent, les MRC concernées devraient mettre en œuvre une démarche d’information et de consultation publique portant sur l’ensemble des projets énergétiques qui ont été retenus par Hydro-Québec, et ce, en collaboration avec le Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent. Cette démarche permettrait aux citoyens de la région d’obtenir une meilleure connaissance des projets qui pourraient voir le jour sur leur territoire.

Le rapport a été transmis au ministre responsable de l’Environnement, qui autorisera ou non le projet.