«Il y a des commerçants qui m’ont dit qu’ils ont eu des pressions et de l’intimidation par certaines personnes s’ils m’appuyaient.  Je trouve ça moche», a lancé le candidat à la mairie de Témiscouata-sur-le-Lac, Gilles Garon.

Le ton est donné pour les deux dernières semaines de la campagne électorale.

Pour ce qui est des enjeux de la campagne, le dossier des arénas divise depuis l’effondrement du Centre sportif Phil-Latulippe au printemps. «Ils veulent construire un aréna au coût de 16 millions de dollars. On trouve que c’est beaucoup.  Nous sommes des payeurs de taxes. On voudrait que ce soit moins dispendieux», a déclaré une résidente de la municipalité.

«Les arénas sont toujours en déficit à chaque année.  Si on a deux arénas, peut-être rien qu’un, je mets ça à 300 000$ ou 500 000$ pendant 20 ans, ça fait 10 millions. C’est plus que la subvention qu’on a», a fait remarquer la candidate à la mairie Hélène Lemieux.

«Demain matin, j’envoie un bulletin d’information dans toutes les boîtes postales pour mettre ça clair.  Il y a beaucoup de désinformation autour de ça», a répliqué Gilles Garon.

Les deux candidats font de la question de l’eau potable, une priorité.

Les citoyens souhaitent que plusieurs enjeux soient abordés.  «Il y a l’économie. C’est sûr que l’économie au Témiscouata n’est pas la plus forte. Pour moi, c’est un enjeu prioritaire  La famille aussi», a souligné une résidente.

«Est-ce qu’on va avoir de l’ouvrage pour les familles? S’il n’y a pas d’ouvrage, ça donnent quoi», a ajouté une autre citoyenne.

«Moi, mes priorités c’est de faire grandir Témiscouata-sur-le-Lac, en faire une ville moderne, une ville attirante», a déclaré Gilles Garon

«Moi, je veux travailler à l’unité pour avoir une ville forte dans ses réalisations.  à l’écoute de ses citoyens», a affirmé Hélène Lemieux.

Si les deux aspirants à la mairie veulent promouvoir le développement économique, attirer de nouvelles familles et des aînés, ils ne s’entendent pas sur la gouvernance. «Les citoyens trouvent que c’est un seul homme, un seul élu qui diffuse toujours l’information.  Ils ont l’impression que ce n’est pas transparent, que chaque conseiller ne prend pas sa place au sein du conseil», a déploré la candidate.

«Ça ne me fait pas sourire quand les personnes vont nous dire ça.  Je trouve que c’est une affirmation gratuite.  Moi, je suis très transparent. Les membres du conseil étaient très transparents», a rétorqué le maire sortant.

Le fin mot de l’histoire est maintenant dans les mains des citoyens qui seront appelés aux urnes le 5 novembre prochain.