La soirée d’automne pourtant tranquille a pris une tout autre tournure. Un brasier a éclaté dans une des chambres de la résidence A. Parent. Un grille-pain serait à l’origine de l’incendie.

« C’est surement de quoi qu’il y eût sur le grille-pain qui est tombé , peut-être accroché, il reste à déterminer », débute Sébastien Bérubé, le Directeur de la caserne 34 de Saint-Louis-du-Ha! Ha!.

Les services d’urgences ont reçu l’appel vers 16h45.

« À l’arrivée de nos premiers pompiers, ils ont constaté qu’il y avait le feu d’un appartement, mais qu’il était circonscrit. Deux minutes après c’était maitrisé », précise Sébastien Bérubé.

La fumée dense a déclenché le système automatisé de gicleurs. Ce qui a fait toute la différence pour diminuer la propagation du brasier.

« On peut dire que le gicleur a sauvé grandement l’appartement et peut-être une partie de la bâtisse », selon le directeur de la caserne 34 de Saint-Louis-du-Ha! Ha!.

« Il a fait son boulot à 100% , on a évité une catastrophe », ajoute Mélissa Lord, la Mairesse de Saint-Louis-du-Ha! Ha!.

L’évacuation du bâtiment se serait déroulée dans le calme. Des travailleurs sociaux sont venus apporter du soutien aux aînés qui en avaient besoin.

« C’était le service du souper puis c’est certain que pour tout le monde il y avait une certaine anxiété , mais le calme était au rendez-vous, puis les familles ont été extraordinaires de se déplacer, de venir chercher , leurs parents », souligne la mairesse, Mélissa Lord.

Les pompiers sont restés 6 heures sur les lieux afin d’évacuer l’eau, de rendre l’accès sécuritaire. Trois chambres ont principalement subi des dommages. Des experts en sinistre se sont aussi déplacés le soir même.

« Le temps que ce soit arrêté, ç’a coulé jusqu’au deuxième et au premier, jusque dans la cuisine, ça fait de gros dégâts», constate Sébastien Bérubé.

« Il y a des appartements, ça va être long, il y a des appartements que c’est magané pas mal », précise David Sirois de Service Sinistre Express.

La RPA a pu relocaliser les résidents touchés dans d’autres chambres libres.

« Tout entre en ordre au moment où l’on se parle », lance la mairesse de la municipalité.

« La majorité va pouvoir entrer dans leurs appartements », termine l’expert en après-sinistre David Sirois.

Plus de peur que de mal. Un incident qui a permis de constater que les mesures mises en place fonctionnent en cas d’urgence.