« J’ai vu que ça n’allait pas, ça m’a fait mal au cœur », souligne celle-ci.

Il aurait également subi une importante commotion cérébrale

« La première nuit, il est tombé en bas de son lit. Il n’avait pas la notion de l’équilibre. On levait pour aller faire pipi à toutes les deux heures parce qu’il fallait le lever. Comme mère, je te dirais que c’est un cri de secours et on se demande s’il va s’en sortir », mentionne cette dernière.

Les circonstances demeurent toutefois nébuleuses. La Sûreté du Québec mène son enquête. Jusqu’à présent, aucune sanction n’a été imposée aux élèves impliqués. Dans une communication par courriel, le Centre de service scolaire de Charlevoix précise qu’à ce stade-ci, la séquence des événements n’est pas claire. « Nous verrons ce qui ressort de cette enquête et prendrons les mesures appropriées, le cas échéant », écrit-il.

« Normalement, il n’y va pas dans ce coin-là », assure la Charlevoisienne qui mentionne que son garçon est loin d’être problématique.

Pour la mère, la situation vécue par son fils doit servir de leçon. Elle propose notamment l’installation de caméra de surveillance dans ce secteur.

« Être directeur de la polyvalence, j’installerai une caméra », dit-elle.

Nancy Savard a partagé son histoire aussi sur les réseaux sociaux. Plusieurs dizaines de parents se sont dit fortement préoccupés par ces gestes de violence.