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Insécurité alimentaire : 200 000 $ pour des repas dans des écoles du nord-ouest du N-B

Publié le 9 octobre 2024 à 15:47, modifié le 9 octobre 2024 à 15:47

Par: Mylene Thomas

Le District scolaire francophone du nord-ouest au Nouveau-Brunswick a mis en place une initiative permettant d’offrir des repas ou des déjeuners à 11 de ses écoles. Elles avaient été exclues du programme d’aide alimentaire du gouvernement provincial.

Ces onze écoles du District scolaire francophone du nord-ouest n’avaient pas bénéficié du programme d’aide alimentaire proposé l’an dernier par Fredericton, et qui ne couvrait que 7 des 18 écoles du DSFNO. Le District a donc pris la décision d’investir plus de 200 000 $ pour les inclure et lutter contre l’insécurité alimentaire « pour les 11 autres écoles je peux vous dire qu’il y avait de la déception évidemment parce qu’il y a de grands besoins aussi, on espérait toujours que le programme soit extrapolé » a exprimé Luc Caron, directeur général du DSFNO.

Selon lui, plus de 30 % des enfants de la région viennent à l’école le ventre vide « on écoute le terrain, vous le savez comme moi la facture d’épicerie est de plus en plus importante, et met une pression énorme sur beaucoup de nos familles. ces sous-là ne sont pas juste destinés pour nos élèves qui sont vulnérables» a témoigné le directeur. « Il y a certains parents pour qui c’est très difficile d’offrir de payer des dîners chauds à leur enfant à cause du coût élevé » a fait part Lisa Hébert, directrice de l’école de Saint-Jacques.

Parmi les écoles du programme d’aide alimentaire provincial, l’école de Saint-Jacques peut proposer depuis quelques mois des collations et des déjeuners à ses élèves « ils vont se servir de ces collations sèches là qu’on appelle dans le but de combler s’il y a eu retard le matin, pas le temps de déjeuner ou pour toute autre raison ce qu’on vise c’est d’offrir des repas à tous les élèves sans discrimination et sans étiqueter personne » a indiqué Lisa Hébert.

L’objectif du DSFNO : offrir des déjeuners ou même des diners pour que les enfants apprennent dans de meilleures conditions « on laisse cette liberté-là à nos écoles, tout ce qu’on veut c’est que nos enfants mangent bien puis que nos enfants aient le ventre plein pour des apprentissages de qualité »  a ajouté Mr Caron. «  Pour qu’ils puissent se développer et qu’ils puissent faire des apprentissages de qualité » a précisé Mme Hébert.

Le gouvernement fédéral a annoncé l’octroi de fonds pour soutenir les écoles. Une entente entre Fredericton et Ottawa est d’ailleurs en préparation.