Lors de la dernière séance du conseil, les élus ont convenu que les animaux causaient « des désagréments » et ont adopté une résolution. La municipalité a décidé de participer financièrement au traitement des chats errants pour une somme non récurrente n’excédant pas 500 $. Cet argent sera remis à l’Organisme pour la protection des chats, qui disait toutefois avoir besoin d’une somme beaucoup plus importante. En fait, en raison des frais vétérinaires souvent élevés, un budget de 3 500 $ était réclamé pour contrer la prolifération des félins et s’assurer de leur bien-être.

En attente de réponse de la part de la municipalité, une bénévole et l’organisme ont dû intervenir récemment pour abréger les souffrances d’un chat blessé.

« Nous souhaitons que l’entièreté des municipalités ait un minimum de budget pour les urgences et pour venir en aide aux animaux mal en point. En ce moment, la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal exclut malheureusement les chats errants », déplore l’Organisme pour la protection des chats, qui précise que la solution proposée aux élus de Saint-Aubert était d’ailleurs temporaire.

Ce dernier demande d’ailleurs aux municipalités de se pencher plus sérieusement sur le problème et d’entamer une réflexion pour mener à une gestion durable et éthique des chats errants.