Cette situation a provoqué des réactions diverses chez les résidents, certains se montrant mécontents du manque de communication de la part de la Ville.

Certains résidents, de retour du travail, ont été surpris de voir ces piquets sur ce qu’ils croyaient être leur terrain, sans avoir reçu de préavis. Selon le maire Mario Bastille, il s’agirait d’une installation anticipée par un sous-traitant, avant que la Ville n’ait eu l’occasion d’avertir les citoyens.

« Mais nous, on ne savait pas quels étaient les impacts, les citoyens n’ont pas été rencontrés. D’habitude, dans une mise en chantier comme celle-là, on voulait rencontrer les citoyens avant qu’ils l’apprennent de cette façon-là, parce qu’on veut leur présenter le projet en même temps », a admis le maire Bastille.

Si certains résidents expriment leur frustration face à cette situation, d’autres comprennent les raisons de ce projet. « Je trouve ça complètement aberrant. J’ai investi de l’argent, j’ai investi du temps pour faire en sorte que mon terrain soit aménagé d’une façon convenable », a déclaré un citoyen. 

Malgré ces réactions mitigées, plusieurs résidents considèrent la sécurité des enfants comme une priorité. « D’un autre côté, il faut comprendre que les enfants vont être plus en sécurité quand ils vont se promener le long de la rue », a précisé un autre citoyen.

Une facture salée pour la collecte des déchets à Rivière-du-Loup

À partir de l’an prochain, la ville de Rivière-du-Loup devra débourser 700 000 $ supplémentaires par année pour la collecte des déchets et des matières recyclables. Ce montant s’ajoute au coût déjà élevé de la gestion des déchets. Le contrat a été attribué à Service A. Deschênes, l’entreprise qui assure ce service pour la Ville depuis cinq ans.

« La troisième soumission, je pense que c’était 3 400 000 $. Ça part d’un point sept à trois points quatre, donc la marge est énorme. Est-ce qu’on est surpris de cela ? Honnêtement, on s’attendait à une augmentation, mais on ne s’attendait pas à autant que ça…», a expliqué le maire Mario Bastille.

La Ville explore actuellement des options pour réduire ces coûts à l’avenir.

Rejet de la pétition pour le maintien de la traverse : une déception pour Rivière-du-Loup

Le gouvernement du Québec a rejeté la pétition citoyenne qui avait recueilli 8000 signatures pour le maintien de la traverse à Rivière-du-Loup. Ce rejet constitue une déception pour le maire Mario Bastille, qui estime avoir tout fait pour démontrer l’acceptabilité sociale du projet, en collaboration avec Tourisme Bas-Saint-Laurent et plusieurs autres acteurs régionaux.

« Je comprends le citoyen qui est allé à Québec, et puis, qu’il a reçu une double gifle. Il y a des gens qui ont un intérêt profond pour qu’elle demeure ici. À un moment donné, il faut écouter ces gens-là aussi. », a affirmé le maire Bastille.