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Violence conjugale : continuer de manifester pour dénoncer les féminicides

Publié le 26 septembre 2024 à 17:19, modifié le 26 septembre 2024 à 17:19

Par: Jérôme Gagnon

Des intervenantes des milieux communautaires dans Charlevoix se sont de nouveau rassemblées jeudi pour dénoncer un autre féminicide au Québec. Depuis plus d’un an, elles multiplient les manifestations. Le mouvement rejoint de plus en plus de femmes.

Beau temps mauvais temps, le comité Les Voix féministes de Charlevoix est présent pour passer un message fort.

Ces intervenantes du milieu communautaire ne veulent pas rester les bras croisés devant le décès de femmes tuées aux mains de leur conjoint ou de leur ex. À chaque nouvelle victime, elles se rassemblent et dénoncent ces crimes tant à La Malbaie qu’à Baie-Saint-Paul.

« La nouvelle formule c’est que nous sommes présents chaque dernier jeudi du mois s’il y a eu un féminicide. On invite également la population à se joindre à nous », mentionne Frédérique Bouchard, intervenante pour le Centre-Femmes aux Plurielles

Afin de passer leur message, différents slogans sont utilisés par celles-ci.

On peut lire sur nos affiches, pas une autre femme de plus qui est tuée, arrêtez de nous tuer, non aux féminicides, c’est pour transmettre un message et monter nos actions », indique-t-elle.

Ce groupe, représentant quatre organismes de la région œuvrant auprès des femmes, compte déjà dix rassemblements à leur actif en 2024. Même si l’année n’est pas terminée, on dénombre déjà davantage de meurtres en contexte conjugal cette année qu’en 2023 au Québec. Pour ces intervenantes, il s’agit d’un signal d’alarme dans la lutte contre la violence conjugale.

« C’est énorme, c’est pour ça qu’on sort aussi. C’est de dire que justement c’est inacceptable puisqu’on n’en veut plus », insiste Mme Bouchard.

Ces dernières disent ressentir la solidarité des Charlevoisiens lors de leurs actions de visibilité.

« C’est comme ancré un peu dans la tête des femmes. Elles viennent et nous sommes de plus en plus. C’est un mouvement qui est ancré », souligne l’intervenante.

Pour ces femmes, elles n’arrêteront jamais de se faire voir et entendre, tant que l’objectif zéro ne sera pas atteint.