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Élections au Nouveau-Brunswick : deux candidats vedettes dans Restigouche-Ouest

Publié le 25 septembre 2024 à 14:36, modifié le 26 septembre 2024 à 17:11

Par: Louis-Philippe Morin

Avec moins d’un mois restant avant les élections au Nouveau-Brunswick, plusieurs comtés sont chaudement disputés. C’est le cas dans Restigouche Ouest où deux candidats vedettes s’affrontent. Gilles Lepage est le candidat libéral. Il est en poste depuis 2014 et a même été ministre du Travail sous Brian Gallant… Sa rivale, Diane Cyr, a déjà été candidate conservatrice et tente un retour en politique provinciale. Elle est conseillère municipale à Campbellton depuis plus de 16 ans.

Le redécoupage de la carte électorale du Nouveau-Brunswick a créé de nouvelles frontières pour Restigouche Ouest. Le territoire qui s’étend de Campbellton à Kedgwick est vaste… mais la tâche n’effraie pas le candidat libéral.

« Sur le terrain, les gens sont très réceptifs. Que je cogne aux portes ou au téléphone, même dans les activités communautaires… Dans toute la circonscription, les gens sont enthousiastes. Les gens ont un message. On doit se débarrasser du premier ministre Higgs », sourit le candidat libéral dans Restigouche Ouest, Gilles Lepage.

Les dernières élections provinciales n’ont pas été tendres pour le Parti conservateur dans cette région du Nouveau-Brunswick, les libéraux raflant plus de 60 % des suffrages. Mais les Bleus, comme on dit, n’ont pas dit leur dernier mot… et leur candidate non plus.

« Je suis impliquée. J’adore ma région. C’est pour ça que je suis ici aujourd’hui. Moi, je n’ai pas d’enfants… Mais j’ai un amour pour la région. Et je veux travailler pour la région. Mais je dois être à Fredericton à la table pour parler », lance, quant à elle, la candidate conservatrice, Diane Cyr.

Au cœur des préoccupations des deux candidats, le logement, l’économie, le réseau cellulaire, les clôtures anti-faune, … mais aussi la santé où l’embauche de main-d’œuvre privée coûte cher à la province…

« On avait une situation grave au Nouveau-Brunswick en raison de la COVID. Désormais, on doit se demander si on est capable de travailler à essayer d’engager d’autres infirmières de la province après leurs études », déplore madame Cyr.

Impossible de parler de la région sans aborder la situation économique. Le nord du Nouveau-Brunswick n’a pas été gâté au cours des dernières années.

« Les enfants sont encore le taux le plus pauvre au Nouveau-Brunswick, ici à Campbellton. Justement, le programme qu’on a instauré avec les petits déjeuners et ce qu’on peut payer pour le dîner dans les écoles… Ça va satisfaire extrêmement bien la clientèle du Restigouche », estime le candidat libéral.

Le débat d’idées s’annonce intéressant. Mais, pour quelques-uns, toute cette campagne n’est qu’un échange de promesses non tenues.

« La ville, ici, c’est vraiment tranquille. Il n’y a rien qui va changer… C’est toutes des menteries qu’on entend… Ils ne veulent pas nous dire la vérité », nous dit cet homme en hochant la tête.

Nous avons tenté de joindre, sans succès, la candidate du Parti Vert, Myriam Cormier, qui a tout de même amassé 15 % du vote dans la circonscription en 2020. Voyons voir maintenant quelle direction prendra le nord au 21 octobre.